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Les patients de Freud : destins

Couverture du livre « Les patients de Freud : destins » de Mikkel Borch-Jacobsen aux éditions Sciences Humaines
Résumé:

Tout le monde connaît les personnages décrits par Freud dans ses récits de cas : « Emmy von N. », « Elisabeth von R. », « Dora », le « petit Hans », l'« Homme aux rats », l'« Homme aux loups », la « Jeune Homosexuelle ». Mais connaît-on les personnes réelles qui se cachaient derrière ces... Voir plus

Tout le monde connaît les personnages décrits par Freud dans ses récits de cas : « Emmy von N. », « Elisabeth von R. », « Dora », le « petit Hans », l'« Homme aux rats », l'« Homme aux loups », la « Jeune Homosexuelle ». Mais connaît-on les personnes réelles qui se cachaient derrière ces pseudonymes illustres : Fanny Moser, Ilona Weiss, Ida Bauer, Herbert Graf, Ernst Lanzer , Margarethe Csonka ? Connaît-on, plus généralement, tous ces multiples patients sur lesquels Freud n'a jamais rien écrit, du moins directement : Pauline Silberstein (qui se suicida en se jetant du haut de l'immeuble de son analyste), Olga Hönig (la mère du « petit Hans »), Bruno Veneziani (le beau-frère d'Italo Svevo), le psychotique Carl Liebmann, tant d'autres encore ? Sait-on que Bruno Walter, le grand chef d'orchestre, comptait parmi les patients de Freud, tout comme Adele Jeiteles, la mère d'Arthur Koestler ? Et que Freud hypnotisa sa propre femme, Martha Bernays, avant d'analyser sa fille Anna ?
Paru une première fois il y a déjà dix ans, le présent recueil a été considérablement augmenté et mis à jour par l'auteur. Erreurs et omissions ont été rectifiées, l'abondante iconographie a été complètement renouvelée, un certain nombre de vignettes biographiques ont été étoffées sur la base d'éléments apparus entre-temps, et sept patients nouvellement identifiés ont été ajoutés aux trente et un qui figuraient dans la première édition. Ces ajouts et rectifications ne changent toutefois pas grand-chose à la conclusion générale que l'on peut tirer de ces informelles études de suivi : à quelques exceptions près, les cures de Freud ont été au mieux inefficaces, quand elles n'ont pas été carrément destructrices.

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