"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Dès que je suis entrée dans la maison, les ombres ont fondu sur moi comme des vautours et j'ai compris que cet été serait différent de tous les autres, que rien ne serait jamais plus comme avant.
Ils sont sept, ils se connaissent depuis l'enfance, et comme chaque été, ils passent leurs vacances ensemble dans la maison de Martin et Enora. Mais cette année, quelque chose a changé, peut-être à cause de l'entrée en scène de Marianne, une inconnue ? Qui est Marianne, d'où vient-elle ? Que cache Maïwenn, la mal-aimée de leur bande ? Et qui est vraiment Estelle, la très belle et désirable Estelle ?
Mais surtout, quelle est cette ombre qui plane sur leur été comme un oiseau de malheur ?
Genre : Thriller
Avis : PAGE-TURNER
Olivia Jones fait partie des auteures que je suis depuis quatre ans et chaque lecture a le don de m’étonner et de me prendre au piège de l’envie de connaître le prochain. Je revendique une addiction à ses romans bien construits et efficaces. Et « Les ombres » n’a pas été en reste pour me procurer du suspense et me faire penser qu’il était à classer dans les « page-turner ».
Sept amis, dont certains sont en couple, se retrouvent régulièrement pour les vacances, dans la maison de famille de deux d’entre eux. Mais cette année-là, Marianne que personne ne connaît ou ne reconnaît va semer le trouble et peut-être le désordre dans des relations codifiées depuis des années. Martin va être bousculé, Maïwenn va se trouver, Estelle va se révéler et tous les autres vont essayer de comprendre ce qui a bien pu changer, cette année, pour que leurs vacances ne ressemblent pas à ce qu’ils connaissaient.
Le roman est organisé en quatre parties et si nous commençons avec les vacances, nous avons ensuite le ciel qui s’assombrit, l’enquête et la vérité. Je me suis souvent demandé comment l’auteure allait relancer l’intérêt de l’histoire et à chaque fois, une simple phrase en fin de paragraphe me faisait sourire car je me disais : elle a réussi. La trame en est le phénomène de la VEP ; il sous-tend et intensifie la dramaturgie du récit.
J’ai aimé trouver sous mes yeux le golfe du Morbihan, les Aiguilles de Port-Coton, Quiberon, le port de Saint-Goustan et surtout l’Arche de Port-Blanc. J’ai salivé devant le kouign-amann et j’ai cherché la recette typiquement bretonne du thon aux pruneaux.
Après l’excellente mise en place des personnages principaux, d’autres plus secondaires interviennent aux moments-clés. Ce qui m’a ravie c’est que dans les derniers chapitres, on devine qui a tué mais la surprise reste néanmoins totale.
Bravo Olivia, ta plume a encore fait des merveilles, tes nombreux lecteurs ne seront pas déçus, quant aux nouveaux, je suis sûre qu’ils chercheront les romans précédents à la fin de leur lecture.
Un mot sur le visuel de couverture particulièrement réussi qui glace avant même de commencer la lecture.
Je te remercie, Olivia, pour m’avoir confié ce petit dernier avant sa sortie et pour avoir souhaité que j’accompagne un peu sa venue au monde.
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