Dans ce recueil de 13 nouvelles, la jeune autrice mexicaine frappe fort mais juste
Le premier écrivain que, derrière une porte vitrée, il a vu au travail, c'était son père.
Depuis, Jérôme Garcin n'en finit pas de s'introduire chez les auteurs qu'il aime et qui lui ouvrent leur maison comme on ouvre un livre, pour quelques confidences et de nombreux souvenirs. Au programme de ce voyage littéraire par mots et par vaux, plusieurs étapes : la terrasse angevine de Julien Gracq, la lande bretonne chère à Jean-Marie Gustave Le Clézio, le Paris rive droite de François Nourissier, le Paris rive gauche de Sempé...
Sans oublier de partir à l'étranger : à Londres chez Julian Barnes dans l'attente de deux mystérieuses oies, à Francfort-sur-le-Main pour guetter les écureuils avec Gabrielle Wittkop... Jérôme Garcin poursuit un étonnant périple littéraire. En avion, en voiture, à pied, et parfois même à cheval.
Jérôme Garcin nous présente vingt-huit auteurs et nous fait entrer dans leur intimité.
Avec délicatesse, sans voyeurisme. Avec tendresse, respect et admiration.
La cohérence entre la vie d’un écrivain et ses livres m’a toujours semblée importante.
Avec « Les livres ont un visage », Jérôme Garcin me conforte dans cette idée et c’est avec beaucoup de plaisir que j’ai retrouvé certains auteurs dans leur vie, et en ai découverts d’autres que je ne connaissais pas (mais que j’ai scrupuleusement notés).
Ce livre, au titre si parlant, est un beau voyage littéraire, très bien écrit.
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