"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Une bouteille jetée à la mer, repêchée et oubliée dans un commissariat des Highlands. A l'intérieur, un appel au secours écrit en lettres de sang et en danois. Lorsque le message échoue au Département V de la police de Copenhague, chargé des dossiers non élucidés, les années ont passé. L'imprévisible Carl Morck, Assad, son assistant syrien au flair infaillible, et Rose, la secrétaire punk, vont-ils prendre au sérieux ce SOS ?Délivrance confirme que Jussi Adler-Olsen (l'auteur de Miséricorde, Prix des lecteurs du Livre de Poche-policier 2013) est bel et bien la nouvelle star du thriller venue du Nord.Olsen nous glace le sang. Hubert Lizé, Le Parisien.Il a le chic pour concilier suspense, mystères et frissons. Blaise de Chabalier, Le Figaro littéraire.Délivrance a reçu le Prix du meilleur thriller scandinave et le Prix des libraires danois.
Aucune longueur dans ce pavé de plus de 700 pages.
Une bouteille à la mer, l'espoir d'être libéré mais Carl Morck et ses acolytes ne s'occupent que de cold case alors... ce message arrivera bien tard.
Néanmoins, un serial killer sévit toujours et, ici, pas de nouvelle bouteille pour retrouver les enfants.
L'équipe un peu cabossée et aux méthodes iconoclastes, arrivera t'elle à temps ?
Comme toujours du suspense, des rebondissements, et de l'humour.
Ce tome vaut le détour.
Poursuite de l'univers du thriller danois, avec " Délivrance " de " Jussi Adler-Olsen. En l'occurrence, je suis face au troisième tome des enquêtes du département V avec l'inénarrable vice-commissaire Carl Mørck. De fait, la même équipe va mener une enquête afin de neutraliser– euphémisme actuel – un psychopathe de la pire espèce. Et comme d'habitude, une autre affaire d'escroquerie – en parallèle – à l'assurance monopolise au début, notre groupe de fins limiers : Assad le syrien gaffeur et Rose au caractère directif.
MIA, une jeune femme perdue dans une vie qui ne lui laisse guère de plaisirs. Une vie pratiquée en autarcie, et heureusement que son jeune enfant Benjamin lui donne le sentiment d'exister, car elle mène sa destinée avec un mari méticuleux, avare de paroles et dont elle ignore tout de son travail !
Puis, la main du destin, une bouteille jetée à la mer, retrouvée sur les rivages de l'Écosse, et envoyée à Mørck, qui dans un premier temps peine à prendre au sérieux cette cold case, car la lettre serait enfermée depuis 1996, donc un laps de temps de 13 ans. Et qui va permettre à nos enquêteurs, de chercher avec leurs moyens, leur ingéniosité de poursuivre un homme exécrable, où son père pasteur : un homme d'apparence arrogante, austère et autoritaire ne lui a fourni comme éducation qu'une enfance de cris, de fureur, bref de maltraitances : physique et morale. Tous les ingrédients pour devenir à son tour, un schizophrène, un tueur sans émotion !
Un récit poignant devant les atrocités commises et le manque total d'empathie du tueur ; la normalité pour lui, conforté par un besoin irrépressible de tuer pour l'argent, bien sûr mais également pour se venger de son enfance, la seule façon pour lui de trouver sa rédemption. Quelle vacuité de l'existence...
Le contexte fourni par l'écrivain, pointe du doigt, les dangers qui peuvent survenir par des sectes religieuses, dont les traits s'avèrent être d'une rigueur morale dénuée d'empathie pour le monde extérieur. Le suspens rudement mené, une intrigue finale qui surprendra le lecteur et le laissera pantois.
Une bouteille retrouvée sur une plage des Highlands, puis oubliée dans un coin du commissariat écossais. A l’intérieur, un message écrit dans un danois approximatif lance un SOS. Mauvaise blague de garnement ? C’est ce que tout le monde se dit avant de découvrir que ce message a été écrit avec du sang humain. Voilà donc que débarque cette bouteille et ce message illisible sur le bureau du Département V de la police de Copenhague. Carl, Assad et Rose (et bientôt la sœur de cette dernière, largement aussi barrée), le trio le plus mal assorti de l’histoire de la police danoise, se lance donc à partir de presque rien dans une enquête improbable.
Je suis donc devenue fan des enquêtes du département V, c’est officiel. Le troisième tome de cette série (en cours) débute en Ecosse. Ou plutôt non, elle débute par une scène de captivité très courte mais très angoissante et surtout non datée : l’écriture du message. L’enquête qui suit part donc de rien ou de presque rien et c’est cela qui est passionnant. De quand date ce message, d’où a-t-il été jeté ? Et comme le temps et l’eau l’ont abimé, il est aux 2/3 illisibles. Il faudra l’obstination de Rose puis de sa sœur Yrsa, la méticulosité d’Assad et le professionnalisme de Carl pour répondre à toutes ces questions. Comme dans les autres tomes, des chapitres écrits du point de vue du coupable apparaissent à intervalles réguliers et très vite on comprend ce qu’il fait, pourquoi il le fait et qui sont ses cibles privilégiées. Cette fois-ci, Jussi Adler-Olsen nous fait pénétrer dans le monde opaque des sectes religieuses chrétiennes (qui visiblement pullulent au Danemark !) qui vivent en autarcie totale, hors des radars de la société, et dans lesquelles le criminel peut frapper en sachant très bien qu’elles n’iront jamais voir la police : son impunité est totale. Jamais réellement nommé, sans aucun affect, très intelligent, le criminel du roman suscite autant de répulsion que de fascination. Les éléments que nous découvrons sur son enfance peuvent expliquer (sans excuser) ses crimes. Puisqu’on parle de personnalité, le roman lève un peu le voile sur celle de Rose, dont le côté « borderline » devient de plus en plus déroutant et surtout sur celle d’Assad. Carl découvre que ce dernier n’habite pas où il prétend habiter et esquive toujours lorsque Carl veut rencontrer sa famille. Pire, il refuse de s’expliquer quand il se bat avec un autre policier, d’origine irakienne. Le passé d’Assad n’a pas finit, à mon avis, de remplir des pages des romans à venir. Avec des chapitres bien calibrés, un humour toujours bienvenu dans toute cette noirceur, des personnages de plus en plus attachants et complexes, « Délivrance » est peut-être le plus fort et le plus passionnant de ce début de série. Je le place au dessus de « Miséricorde » et de « Profanation » peut-être parce qu’il est un tout petit peu plus crédible et surtout minutieusement construit pour qu’on ne décroche jamais de cette enquête si difficile. Comme pour toujours rappeler que le Département V fait partie d’un tout, une autre enquête vient parasiter un peu la principale, une enquête d’incendie sur fond de règlements de comptes entre mafieux originaires de l’Est. Elle n’est pas passionnante mais elle est anecdotique en termes de pages. Elle est présente pour affirmer les talents d’enquêteur d’Assad et pour rappeler aussi que le statut du Département V est toujours fragile, son existence au sein de la police n’est pas gravée dans le marbre. C’est encore un élément que l’ont devrait retrouver dans la suite des aventures imaginée par Jussi Adler-Olsen.
Carl Mork,du département V de la police de Copenhague est responsable de l'unité des affaires non résolues.Aidé d'Assad ,un réfugié syrien perspicace et de Rose ,la secrétaire un peu barrée ,ils vont devoir élucider un message retrouvé par un pécheur écossais dans une bouteille dont le texte s'est partiellement effacé à cause de l'humidité et surtout parce que la bouteille est restée quelques mois posée près d'une fenêtre du commissariat écossais sans que personne s'y intéresse.Un bon polar.
Dans ce troisième volet, nous retrouvons avec plaisir l’inspecteur Carl Morck, qui vit toujours avec Jesper (le fils adolescent de son ex-femme Vigga) et son colocataire gay et fin gourmet, Morten Holland. Hardy, son collègue paralysé depuis une enquête qui a mal tourné (voir les deux premiers opus) est à présent installé dans le salon.
Le Département V va devoir élucider un nouveau « cold case » : une vieille bouteille (contenant un SOS) jetée à l’eau au Danemark – semble-t-il – et miraculeusement retrouvée en Écosse. Le message écrit en danois, avait initialement été confié à la police écossaise et oublié sur le rebord d’une fenêtre (le hic est que repêché en 2002, il datait de février 1996 …)
L’auteur nous embarque dans une intrigue particulièrement noire, où il est question d’église intégriste (voire de secte) et d’enlèvement d’adolescents. En filigrane, nous apprenons à faire plus ample connaissance avec les habitués du Département V : que cache Assad de son passé ? Qui est donc Yrsa, cette soeur jumelle de Rose, sortie de nulle part ? Carl Morck va-t-il réussir à faire le point de sa vie sentimentale ?
Un troisième roman vers qui va ma préférence, tant les protagonistes, bons ou mauvais, sont parvenus sans difficulté à me captiver : décidément, ce Département V a fait de moi une fan de Jussi Adler Olsen ! Je ne tarderai pas à consacrer quelques nouvelles heures de lecture au quatrième tome, ça ne fait pas l’ombre d’un doute !
e n'ai pas lu ce livre, je l'ai dévoré. Oooh quel suspens, j'en aurai presque tremblé en tenant le livre. le méchant est d'un machiavélisme inouï. Adler Olsen a l'art de mélanger les informations pour tenir le lecteur en haleine, faire en sorte qu'il s'attache toujours plus à son équipe de choc. Car le département V aussi bizarre qu'il puisse paraître est définitivement un service hors pair.
13 ans séparent les deux histoires de disparition pourtant que de similitudes. A partir d'une bouteille jetée à la mer comme ultime espoir le trio du département V cherche qui a bien pu être en danger. En parallèle l'auteur nous explique le cheminement du bourreau. Assad le fidèle assistant de Carl Morck peine toujours à comprendre certaines expressions, sa vie privée semble un peu compliquée et secrète. Quant à Rose, on en découvre une facette pour le moins surprenant. Mais fidèles à eux-mêmes ces trois là nous entraînent à la poursuite d'un tueur dément et retors.
Bref une belle réussite et j'ai hâte de poursuivre l'aventure avec le tome suivant, Dossier 64
2002. Une lettre dans une bouteille échoue en Ecosse, près de l'archipel d'Orkney. Un expert pense qu'elle a été envoyée du Danemark. Mais la bouteille séjournera quelques années dans le bureau de l'inspecteur britannique avant d'échouer à Copenhague, au département V treize années plus tard. Mais Carl est perplexe. Pourquoi s'intéresser à cette lettre ridicule, sans doute une plaisanterie de gamins désœuvrés.
Alors que la capitale danoise est la proie d'incendies criminels sans que la police ne parvienne à arrêter les responsables, Assad fait le rapprochement avec une ancienne affaire: quatorze plus tôt, un incendie avec mort d'homme, vraisemblablement d'origine criminelle, leur avait donné du fil à retordre. Le cadavre était tellement carbonisé qu'aucun prélèvement n'avait été possible. Personne n'avait été porté disparu. Tous les cadavres trouvés sur les lieux des incendies portaient à l'auriculaire de la main gauche une curieuse trace. Que signifie cette trace? S'agirait-il d'un gang? D'un réseau de fraude à l'assurance? Dans ce cas, comment expliquer la présence de cadavres carbonisés au point de rendre toute identification impossible?
Pendant ce temps, Carl parvient à reconstituer une partie du message contenu dans la lettre. Apparemment, son auteur lançait un appel au secours. Que s'était-il vraiment passé? Qui l'a écrite? Quand? Et pourquoi la jeter à la mer? Finalement, les membres du département V parviennent à identifier l'auteur du message qui semble avoir disparu de la surface de la terre sans refaire surface depuis ce jour de février 1996, treize ans plus tôt. Jusqu'au jour où....
Bien que proposant une enquête passionnante, Délivrance est moins réussi que les deux précédents opus de la série. Les passages narrant des épisodes de la vie personnelle de Carl sont trop longs, nuisant à l'intérêt du lecteur pour le traitement des affaires en cours.
Cela dit, il est captivant de voir comment le département V mène cette difficile et improbable enquête: les recherches, les interrogatoires, les impasses, la fébrilité qui s'empare du pisteur quand il sent qu'il s'approche de sa proie.
Le +: la scène de course-poursuite pour suivre le trajet du train est d'un suspense échevelé.
Au final, si l'on enlève la centaine de pages en trop, Délivrance est un roman captivant dans lequel nous retrouvons avec plaisir les protagonistes du département V aux prises avec des intégristes religieux débarqués d'un âge que l'on aurait pu croire à jamais révolu dans une société qui se veut toujours plus moderne et avant-gardiste.
Troisième enquête du département V. C'est toujours un plaisir de retrouvé Morck, Assad et Rose. Un bon cru dans lequel se mêlent communautés religieuses, rapts d'enfants et tueur illuminé.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !