Sauf qu'ils ne sont pas amoureux, et qu'ils ne se bécotent pas. Et que le banc n'est pas si public, puisqu'ils l'ont en quelque sorte privatisé, au grand dam du maire. Bref, à part le banc, les chicons n'ont pas grand-chose à voir avec les amoureux des bancs publics, mais ça m'a fait plaisir de vous mettre cette chanson dans la tête pour le reste de la journée. De rien.
Le Chicons, donc, sont deux potes serial squatteurs de banc, amateurs de menus larcins et de glande approfondie, qui pourraient se la couler douce s'ils ne devaient sans cesse faire face à leurs pires ennemis : Bobby, la brute épaisse dont il vaut mieux fuir les poings, le Maire, qui cherche à tout prix à les déloger de leur banc adoré, et les pigeons, qui... Je vous laisse découvrir par vous-même ce dernier point, mais attention, âmes sensibles s'abstenir.
Heureusement, Léo et Paul ont de la ressource, surtout Paul. Paul est futé (dans la limite du raisonnable), et sait très bien se battre. Léo ? Léo, il a Paul. Désoeuvrés, désargentés, fuis par la chance et par les filles, ils ont la chance de pouvoir compter l'un sur l'autre dans la joie comme dans la peine. C'est beau. Et ça leur donne la force de se foutre du regard oblique des passants honnêtes.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !
