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Les Carolingiens (741-987)

Couverture du livre « Les Carolingiens (741-987) » de Christian Bonnet et Christine Descatoire aux éditions Armand Colin
Résumé:

De l'élection de Pépin le Bref comme roi des Francs en 751 à la chute du dernier représentant de la dynastie carolingienne ayant régné en Francie occidentale, Louis V (986-987), les Carolingiens ont très largement été les maîtres du pouvoir en Occident. Héritiers de la civilisation germanique... Voir plus

De l'élection de Pépin le Bref comme roi des Francs en 751 à la chute du dernier représentant de la dynastie carolingienne ayant régné en Francie occidentale, Louis V (986-987), les Carolingiens ont très largement été les maîtres du pouvoir en Occident. Héritiers de la civilisation germanique dont ils sont issus, continuateurs par certains aspects des Mérovingiens qui les ont précédés tout en cherchant à retrouver l'héritage de l'Empire romain dans sa version chrétienne, ils ont réussi à construire un système politique et culturel original. L'entente établie entre le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel a contribué à cet essor, et la Renovatio carolingienne a bien été un moment fort de l'histoire de l'Occident médiéval. De plus, le regnum Francorum d'origine a laissé la place à l'Empire carolingien par le biais de la politique d'expansion ( dilatatio regni ). Toutefois, l'époque carolingienne n'est pas faite d'un seul bloc : à une phase ascendante, qui coïncide avec les règnes de Pépin le Bref, Charlemagne et Louis le Pieux à ses débuts, succède une période de crises et de difficultés, à partir de 825 environ. L'Empire carolingien à proprement parler s'est révélé éphémère (800-843) : le partage de Verdun marque l'échec définitif du rêve de reconstitution de l'Empire romain d'Occident tel qu'il existait avant 476.S'appuyant sur les travaux récents qui se sont multipliés au cours des deux dernières décennies et proposant de nombreux documents partiellement ou entièrement commentés, les auteurs font le point sur cette période riche et sur les questions qu'elle ne manque pas de poser : faut-il considérer les Carolingiens comme les pères (ou plutôt les grands-pères) de l'Europe ? Quelles furent les réalités et les limites de la Renovatio carolingienne ? En quoi les Carolingiens ont-ils contribué à créer les facteurs d'une dislocation qui a fini par les emporter ? L'ouvrage délimite clairement la ligne de partage séparant la réalité historique de la légende qui imprègne encore bien souvent les Carolingiens.Christian Bonnet, professeur agrégé et docteur ès-lettres, enseigne l'histoire en classes préparatoires (Lettres supérieures et Première supérieure) au lycée Joffre à Montpellier. Il a publié plusieurs ouvrages historiques, notamment pour la préparation de concours (I.E.P., CAPES-agrégation).Christine Descatoire, ancienne élève de l'École Normale Supérieure (Ulm-Sèvres), professeur agrégée spécialisée en histoire médiévale, enseigne à l'Université de Lille III.Les deux auteurs ont publié ensemble, en 1996, Les Carolingiens et l'Église (Ophrys).
Le royaume franc en 741 : le legs mérovingien. Pépin III le Bref (741-768). Charlemagne (768-814). Louis le Pieux (814-840). Le tournant de 840-843. L'empire disloqué (843-888). Gouverner et étendre le royaume franc. L'économie carolingienne. La société laïque. Église, pouvoirs et société. La renaissance culturelle. Les derniers Carolingiens (888-987).

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