Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
Notre temps n'est-il pas celui d'une éclipse de la mort ?
Nous vivons (dans les discours, pas dans la biologie) une éclipse de la mort. C'est une éclipse dans le langage (où « partir » a remplacé « mourir ») et une éclipse citoyenne (la mort a été évacuée de la cité).
Le transhumanisme est la traduction idéologique de cette éclipse. La Toussaint, journée austère de pensée de la mort, qui est un appel à l'accepter et à la dépasser, s'efface dans nos sociétés derrière la festive Halloween qui nie la mort sans la surmonter.
D'où la question, qui peut paraître désagréable : pourquoi devons-nous nous réjouir d'avoir à mourir? Nous réjouir de nos bornes et de notre finitude ?
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