"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
«J'écris comme j'aime...» disait Isabelle Eberhardt (Genève, 1877 - Aïn Sefra, 1904) et, plus de cent ans après sa mort, ceux qui lisent les récits de son errance saharienne ressentent encore l'émotion qui accompagnait sa quête d'absolu. Charme particulier, ravissement du lecteur qui trouve sa source dans cette exigence d'une écriture du coeur pour dépeindre les personnages et les paysages de sa vie nomade, brutalement interrompue dans la crue d'un oued, à l'âge de vingt-sept ans. Première Européenne à vivre le soufisme au Maghreb et à en témoigner dans ses écrits, ce n'est pas la moindre des singularités de cette étrange jeune femme. Depuis un siècle, son oeuvre n'a cessé d'être redécouverte et republiée. Récits de vies, ses nouvelles ou ses notes de route permettent d'imaginer ce que fut le périple bref et intense qui l'amena très vite à rejoindre les zaouïas du Sud. Isabelle Eberhardt répond dans ses écrits, à sa manière libre et fervente, aux interrogations de notre temps. À travers Le voyage soufi d'Isabelle Eberhardt, Marie-Odile Delacour et Jean-René Huleu invitent le lecteur à suivre le tracé de son chemin spirituel au fil de son écriture.
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