Il s'agit d'un poème modulé en neuf courts mouvements composés chacun de huit à quatorze textes qui peuvent se lire isolément.
Cependant chaque mouvement porte en germe les huit autres, de même que chaque pièce est solidaire de ce qui l'entoure.
Le poétique, l'autobiographique, le politique, le métaphysique, le généalogique et le paléolithique sont quelques-uns de ces champs que Le Vent gouverne traverse, à sa manière.
Peut-être y en a-t-il d'autres, que l'auteur n'a pas perçus ?
Car c'est quelqu'un d'assez ordinaire, qui écrit comme il respire, et n'échappe pas à la question du sens qui se pose à ce qu'il est en train de faire : un poème ?
Quelqu'un d'assez ordinaire, qui écrit comme il respire, et qui a voulu mettre ici en oeuvre son cheminement. Ce faisant, pfuitt ! il est entré en symbolique.
C'est aussi l'histoire d'un homme qui peint des galets qu'il a ramassés sur une plage, puis qui les remet là où il les a trouvés, et s'en va.
Un poète, ça sert à fonder ; le reste relève du vent qui gouverne.
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