"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Les têtes de nains tranchées ont beau s'accumuler sur le parvis de Castral-Roc, celle de Tyrion, meurtrier présumé de Tywin Lannister, son père, semble toujours solidement juchée sur ses deux épaules. Sa soeur Cersei, désormais régente, ne sait plus qui elle doit haïr le plus : lui ou la petite reine, Margaery, intriguante de basse-cour qui est parvenue à lui ravir le coeur du futur roi, son fils. Ses manoeuvres ont beau être cousues de fil blanc, son joli minois et ses nombreux alliés font d'elle une rivale avec qui il faut compter. Pour autant, Cersei a encore quelques vilains tours dans son sac : ce n'est pas aux vieilles lionnes que l'on apprend à mordre...
« Les sables de Dornes », 11ème volume de la saga du « Trône de Fer » est en réalité bien mal nommé puisqu’il n’y a qu’un seul chapitre sur tout le volume qui se déroule à Dorne, et d’ailleurs ce n’est pas le plus intéressant. Comme la dernière fois, les chapitres se succèdent sans que tous soient du même intérêt. Mais là où la lecture des « Sables de Dorne » vaut le coup, c’est que c’est de loin le volume qui s’éloigne le plus de la série TV, et ce depuis le volume 1. Ici, encore une fois, plus trace de Tiryon et de Daenerys, presque plus trace de Jon non plus. L’action se repose essentiellement sur le pouvoir central (Cersei, Jaimie), un tout petit peu sur les Eryé (Sansa) et sur Braavos (Arya) mais surtout sur la route de Brienne (qui cherche toujours Sansa au hasard des routes), et celle de Sam. Cette dernière épopée, celle de Sam, est complètement différente de la série TV et l’amène loin du Mur et va peut-être lui faire rencontrer un autre personnage, comme il avait furtivement rencontré Bran par la passé. Et si cette rencontre changeait tout ? Et puis il y a plusieurs chapitres sur la guerre de succession des îles de Fer, et celui qui emporte la pouvoir est un homme violent, mégalo, capable de tout et surtout du pire et qui ambitionne de conquérir entièrement Westeros. En promettant l’impossible et l’impunité pour ses hommes, il prend le pouvoir au nez et à la barbe des autres, alors que personne n’aurait parié sur lui au départ, une sorte de Donald Trump en somme ! Tout l’intérêt de lire la saga en plus de la regarder sur l’écran est dans ce genre de surprise, et l’on se prend à imaginer un destin différent pour tel ou tel, et une issue différente aussi. Le style est toujours agréable et facile à lire, les chapitres sont un peu longs parfois et il peut arriver que, dans les nouveaux théâtres de l’action, les nouveaux personnages s’embrouillent un peu (leurs noms se ressemblent tellement), il faut parfois se laisser porter par l’intrigue sans trop s’attacher aux détails, qui foisonnent comme dans toute grande saga qui se respecte.
Déçue pas assez de rebondissements
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