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Ce livre est le décryptage d'un tapis de guerre et de propagande afghan daté de 1990-1991. La particularité de ce tapis est qu'il représentait une attaque des tours jumelles à New York, onze ans avant le onze septembre et quatre ans avant ce que Khaleid Cheikh Mohammed indiquait, dans ses aveux de 2006, sur l'origine du projet. L'image centrale du tapis est également composée de quatre inscriptions en caractères arabo-persiques qui révèlent une date et deux phrases en dari, une des deux langues principales de l'Afghanistan. L'ensemble des motifs, des phrases et de l'image elle-même donnent les mobiles et le sens politique de l'attentat représenté sur le tapis. Le tapis étudié a été acheté en Europe fin mai 1991 et tout porte à penser qu'il a été vendu par erreur ou par le fait d'un hasard, mais qu'il n'était pas destiné à la vente.
Parmi les messages narratifs, l'année affichée - 1369 dans le calendrier solaire iranien, en usage en Afghanistan - correspond à une période allant du 21 mars 1990 au 21 mars 1991. Ces dates coïncident avec celles de la guerre Irak-Koweït du 2 aout 1990 au 3 mars 1991, et six évènements constituant six mobiles révélés par le code. Ces dates correspondent également avec la période pendant laquelle une partie de la Légion Islamique d'Afghanistan a fait, en pleine guerre civile afghane, volteface contre l'Arabie Saoudite et les Etats-Unis. La raison principale de ce revirement, et un des six mobiles, était l'implantation de bases militaires américaines en Arabie Saoudite, terre des deux lieux saints de l'islam, La Mecque et Médine, à l'occasion de la guerre Irak-Koweït.
L'auteur du tapis a utilisé différents procédés graphiques pour rendre trompeuse une lecture superficielle de l'image centrale. Une étude iconographique minutieuse, l'avis d'experts en tapis afghan, et une photo de Manhattan sur un angle identique à celui du tapis, ne laissent cependant aucun doute sur le paysage urbain et l'action représentés sur l'ouvrage. Aux éléments figuratifs et narratifs s'ajoutent des éléments codés. Par des symboles islamiques et moyen-orientaux mais aussi par des cryptogrammes, du type sémagrammes, n'utilisant ni chiffres ni lettres mais des signes, des points ou d'autres effets graphiques. Ces éléments codés offrent un point de vue inédit sur la symbolique de l'attentat représenté sur le tapis, de même que sur les motivations politiques et religieuses de ses concepteurs.
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