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Depuis plus de sept ans, le Cameroun est absent sur les scènes cinématographiques de par le monde. Après le boom des années soixante-dix, le déclin de ce secteur culturel, pourtant porteur, va crescendo ; et la fermeture en 2009 des dernières salles de cinéma sur l'ensemble du territoire national (cinéma Abbia de Yaoundé, Le Wouri de Douala et Empire de Bafoussam) ne vient pas arranger la situation. Fort conscient du rôle non moins négligeable de la culture dans l'économie et surtout de la léthargie du cinéma qui, sans nul doute, est l'art fédérateur des autres arts par excellence, Monsieur Paul Biya, président de la République du Cameroun, crée un fonds : le compte d'affectation spéciale à la politique culturelle dont la dotation annuelle s'élève à un milliard de francs CFA.
Si la nouvelle est bien accueillie comme celle de la création du Fodic (Fonds de développement de l'industrie cinématographique) en 1972, la joie n'aura duré, une fois de plus, que le temps d'une moisson. Les prédateurs d'un genre nouveau, aux crocs longs, engendrés par la mère patrie, programmés pour se servir et sévir, vont accaparer une fois de plus cette manne salvatrice, an après an, au point de laisser croire à son inexistence.
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