"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le 6 février 1998, le préfet de Corse Claude Erignac est assassiné par un commando terroriste.
Bernard Bonnet est désigné par Lionel Jospin et Jacques Chirac pour rétablir l'Etat de droit dans l'île. Le 20 avril 1999, une paillote édifiée sans autorisation sur le domaine maritime de l'Etat est incendiée durant la nuit par une équipe de gendarmerie. Le préfet Bernard Bonnet, désigné comme le donneur d'ordre de cette destruction, est démis de ses fonctions. Après le sang, le pilori : à un lâche assassinat succède un lynchage administratif.
Objet de la vindicte des médias, de la justice et de certains partenaires de la cohabitation, la politique de fermeté de Bernard Bonnet est jetée aux oubliettes. Dans cet ouvrage, celui-ci ose poser les vraies questions : pourquoi la justice s'est-elle si peu intéressée à ses indications sur l'identité des assassins du préfet Erignac ? Pourquoi les menaces précises qui avaient précédé le meurtre n'ont-elles été suivies d'aucune mesure de protection ? Pourquoi Lionel Jospin, Premier ministre au moment de l'" affaire Bonnet ", n'a-t-il jamais été entendu en qualité de témoin ? Aujourd'hui partiellement disculpé, Bernard Bonnet accepte pour la première fois de faire son autocritique et de lever le voile sur les aspects les plus troubles de son éviction.
A la veille du procès en appel des commanditaires présumés du meurtre de Claude Erignac, ce témoignage offre aussi une réflexion sur l'avenir de la Corse.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !