"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'âge baroque avait une conscience aiguë du rôle médiateur du langage dans la " logique de l'Incarnation " et de son annonce à travers la Parole de Dieu, la liturgie et la prédication.
Médiation paradoxale cependant, car comment rendre présent, comment montrer, donner à sentir la présence de l'Absent ? C'est à ce défi qu'a voulu répondre la spiritualité des disciples de saint Ignace de Loyola, et tout particulièrement Antonio Vieira (1608-1697). Dans ces trois sermons éblouissants, la langue de Vieira initie son lecteur à une " esthétique christologique " en utilisant la figure de l'anamorphose (ou clair-obscur, conjonction des opposés), jeu sémantique de la présence et de l'absence, du visible et de l'invisible, sagesse herméneutique, qui revient à s'affranchir des fausses apparences du monde et à apprendre à discerner que tout ici-bas peut être Nuée ardente ou Eucharistie.
Un Sermon pour le Mercredi des Cendres et deux Sermons pour la Fête du Saint-Sacrement illustrent ce chemin entre ombre et lumière : un sermon pour le corps de l'homme voué à retourner à la poussière, deux sermons pour le corps du Christ voué à relever le corps de l'homme de la poussière.
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