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Le printemps reviendra

Couverture du livre « Le printemps reviendra » de Nour Malowe aux éditions Recamier
  • Date de parution :
  • Editeur : Recamier
  • EAN : 9782385771249
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Ils peuvent tuer toutes les hirondelles, le printemps viendra quand même.

(Proverbe afghan)

Afghanistan, juillet 2021. Kaboul s'habille pour la guerre. Les troupes américaines ont déserté et les talibans sont aux portes de la ville. Marwa, chirurgienne et mère de trois adolescents, le sait :... Voir plus

Ils peuvent tuer toutes les hirondelles, le printemps viendra quand même.

(Proverbe afghan)

Afghanistan, juillet 2021. Kaboul s'habille pour la guerre. Les troupes américaines ont déserté et les talibans sont aux portes de la ville. Marwa, chirurgienne et mère de trois adolescents, le sait : les autrefois sont des lendemains.

Ses enfants connaîtront ce qu'elle a vu, vingt ans auparavant. Comment les protéger ? Comment empêcher ceux qui viennent de tout détruire ?

Les femmes revêtent leur burqa bleue, les commerçants repeignent leur devanture, la musique cesse de retentir.

La peur est une enclume. Pire que la mort.

Même si les causes perdues ne le sont jamais, Marwa peine à entrevoir une issue heureuse. Elle est face à un choix impossible : fuir ou rester. Mais fuir où ? Pour quelle vie ?



D'une écriture fulgurante et poétique, et à travers le regard de Marwa, héroïne du quotidien se battant contre la fatalité de son destin et de celui de toutes les femmes afghanes, Nour Malowé décrit ces jours interminables, du 4 juillet au 15 août 2021, qui scelleront pour longtemps le futur des Afghans.

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Articles (1)

Avis (10)

  • Le printemps reviendra, ce roman extrêmement poignant de Nour Malowé se déroule à Kaboul en Afghanistan.
    À travers le regard de Marwa, une chirurgienne passionnée par son métier et mère de trois adolescents, deux garçons et une fille, l’autrice décrit ces jours interminables qui ont précédé le...
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    Le printemps reviendra, ce roman extrêmement poignant de Nour Malowé se déroule à Kaboul en Afghanistan.
    À travers le regard de Marwa, une chirurgienne passionnée par son métier et mère de trois adolescents, deux garçons et une fille, l’autrice décrit ces jours interminables qui ont précédé le 15 août 2021, avant que les talibans reprennent la capitale afghane, presque vingt ans après avoir été chassés du pouvoir.
    Le roman commence donc le 4 juillet 2021. Après que Washington ait commencé le rapatriement de ses soldats d’Afghanistan, le 1er mai, les talibans ont intensifié leurs offensives contre les forces afghanes pour prendre le contrôle de nombreuses zones rurales à travers le pays. Ils sont en ce début juillet aux portes de la ville ; sans le soutien américain, les forces gouvernementales se sont effondrées sous les yeux du monde entier.
    Marwa sait que « les autrefois sont des lendemains » et, pour protéger les siens, se retrouve face à un dilemme, rester avec sa fille aux mains des talibans, ou partir et abandonner ses fils engagés dans la milice. Fuir où et pour quelle vie ?
    Elle ne peut désolidariser sa famille tellement soudée. Deux fils restés en Afghanistan pour faire la guerre et elle, fuir avec sa fille en Occident pour la protéger, c’est impossible, le dépouillement affectif les épuiserait.
    À travers le combat que va mener cette femme et mère afghane et cette furieuse envie de vivre qui l’habite, c’est la force et la résilience des femmes que Nour Malowé explore, ces femmes qui sont toujours les premières victimes du régime islamique et qui perdent chaque droit pour lequel elles se sont battues.
    J’ai été à la fois subjuguée par le courage dont fait preuve Marwa tout au long de ces journées et terriblement émue par ses monologues intérieurs si déchirants, au cours desquels on sent monter une tension parfois insoutenable.
    Infatigable, cette héroïne du quotidien fait l’impossible pour sauver ses patients bien que les antalgiques manquent et que le matériel médical promis n’arrivera jamais. Elle fait abstraction de l’univers qui l’entoure lorsqu’elle opère mais ne peut s’empêcher, après avoir sauver la vie de jeunes enfants, de se poser la question : « Est-il correct de leur permettre de vivre dans le monde à venir ? »
    Bien qu’il soit un récit qui va crescendo vers l’inexorable, vers un monde au bord du gouffre et vers un piège qui se referme, Le printemps reviendra est porté par une poésie sublime, une écriture magnifique, d’une grande sensualité, et dans lequel l’art, la littérature et la beauté s’opposent brillamment à l’obscurantisme, de façon très poignante.
    Ce roman, écrit comme un journal, rend bien compte également de la terreur qui a envahi le pays, avec les gens qui cherchent à fuir dans l’espoir d’une vie meilleure.
    Il montre également que les talibans sont persévérants et rusés, envoyant des infiltrés aussi bien dans la foule des fuyards que dans la ville et qui, le moment venu, propageront la guerre à l’intérieur – une guerre contre les femmes, qui les prive de toute liberté.
    Plus de trois ans après la prise de Kaboul par les talibans, le constat est plus qu’affligeant, les libertés des femmes afghanes continuent de s’éroder, le régime taliban réduisant désormais les femmes au silence. Sans visages avec cette ignoble burqa, les voilà maintenant sans voix, inadmissible !
    Néanmoins pour porter en avant le courage et le combat qu’ont mené des femmes comme l’héroïne du roman et comme continuent à le mener encore des afghanes exilées, ou pas, essayons de faire confiance à ce que disent les Afghans : « On peut tuer toutes les hirondelles, le printemps viendra quand même » ! Le roman lui-même se termine sur une tout petite note d’espoir mais tellement émouvante, Shor, la fille de Marwa a trouvé la beauté au sous-sol et attendra l’éclosion des beaux jours…
    Le printemps reviendra de Nour Malowé est à lire absolument !

    Chronique illustrée à retrouver ici : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2025/01/nour-malowe-le-printemps-reviendra.html

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  • Récit poignant mêlant historique, drame, témoignage et société. Nous plongeons dans une sombre réalité, au travers le regard de Marwa passionné de lecture, de musique et de poésie, elle exerce comme médecin. Nour Malowe dépeint la barbarie et l'injustices, l'absence d'éducation, ce que vivent...
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    Récit poignant mêlant historique, drame, témoignage et société. Nous plongeons dans une sombre réalité, au travers le regard de Marwa passionné de lecture, de musique et de poésie, elle exerce comme médecin. Nour Malowe dépeint la barbarie et l'injustices, l'absence d'éducation, ce que vivent les femmes et les enfants d'Afghanistan. Marwa, une héroïne du quotidien. L'écriture est fluide, sensible, humaine.

    "Les poètes racontent les choses avec crudité, malgré les apparences. Une sensibilité qui les rend lucides, et de temps de clarté ils pourraient devenir fous."

    "Marwa observe la rue. La dignité qu'elle met pour observer tout ça convaincrait un poète d'écrire un livre pour elle. Il pleurerait d'admiration. Et il lui dédierait le live qu'elle ne lirait jamais. Sa retenue la rendrait célèbre et on lui décernerait le prix Nobel du courage. Mais le vrai courage est inaudible. Le vrai courage est invisible. Nul ne voit cette personne intrépide et silencieuse. Nul ne la connaît. Elle a tout perdu et, ce qu'elle détient encore, elle va le perdre. Et même sa dignité ineffaçable s'effacera. Qui en gardera la mémoire ?"

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  • Marwa a 50 ans. Elle est chirurgienne à Kaboul. Elle sait que dans quelques jours, les troupes américaines quitteront l’Afghanistan. Elle sait aussi que les talibans vont revenir. Ayant déjà vécu sous leur régime par le passé, elle sait ce que l’avenir lui réserve. Éprise de liberté, bien...
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    Marwa a 50 ans. Elle est chirurgienne à Kaboul. Elle sait que dans quelques jours, les troupes américaines quitteront l’Afghanistan. Elle sait aussi que les talibans vont revenir. Ayant déjà vécu sous leur régime par le passé, elle sait ce que l’avenir lui réserve. Éprise de liberté, bien qu'elle sache qu’il n’y a aucun espoir, elle refuse de se résigner et va lutter jusqu’au bout, autant pour ses enfants que pour toutes les femmes afghanes.

    Le style particulier de l’auteure nous plonge dans l’esprit de Marwa, dans ses pensées, et nous fait vivre intensément ces quelques jours à ses côtés.

    Ce roman a été pour moi un très gros coup de cœur : une ode poignante et émouvante au courage et à l’abnégation.

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  • « On peut tuer les hirondelles, le printemps viendra quand même » disent les afghans, un peuple qui s’est relevé de bien des conflits, de bien des occupations. Pourtant quand en juillet 2021 Marwa apprend le départ définitif des américains pour le 31 aout au plus tard le coup est rude. Les...
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    « On peut tuer les hirondelles, le printemps viendra quand même » disent les afghans, un peuple qui s’est relevé de bien des conflits, de bien des occupations. Pourtant quand en juillet 2021 Marwa apprend le départ définitif des américains pour le 31 aout au plus tard le coup est rude. Les talibans sont à l’affut et ce départ est un boulevard pour leur retour au pouvoir. Perspective glaçante pour cette chirurgienne respectée car le régime des talibans, elle l’a connu il y a 20 ans, et elle sait ce que leur retour implique en particulier pour les femmes. Perspective d’autant plus insupportable car aujourd’hui elle est mère de trois adolescents et la plus jeune est une fille et c’est surtout pour elle qu’elle tremble. Alors que faire ? Fuir ou rester ? Résister ou se résigner ? Récit d’un compte à rebours terrible avant le retour de l’enfer.
    .
    Je ne vais pas vous mentir, cette lecture est éprouvante et glaçante. Mais elle nous oblige, nous tous occidentaux, nous toutes femmes libres. Dès 2021, et encore ces dernières semaines, à l’annonce d’une nouvelle atteinte aux droits des femmes dans ce pays nous exprimons notre peine, notre indignation, mais mesurons-nous vraiment l’effroi de ces femmes, de ces mères, de ces filles ? Concevons-nous ce qu’ont pu être ces jours filant vers une issue inéluctable ? Ce que peut être une vie recluse, privée de parole, d’éducation et de culture ?
    J’ai beaucoup aimé le personnage de Marwa et j’ai aimé suivre le fil de ses pensées dans cet entre-deux de 2 mois avec un avant-gout de fin du monde. Ce temps de l’attente où les jours filent trop vite et où la peur s’accroit en même temps que s’égrènent les derniers jours de liberté. Les derniers jours où elle peut exercer son métier, faire valoir son autorité de soignante, sortir seule ou parer ses ongles de rouge. Les derniers jours où la menace grandit, et où ses enfants peuvent lire et étudier, écouter de la musique ou chanter, avant le grand saut vers la barbarie. Ils ne sont jamais nommés, ils sont « ceux qui arrivent » comme une tentative désespérée de les tenir le plus possible à distance, de les nier. Car Marwa le sait, elle représente
    ce qu’ils abhorrent : le savoir, la culture, la beauté, la liberté et elle n’a aucun doute sur l’irréversibilité de l’issue qui l’attend. « Fuir la mort est inutile. L’aborder avec dignité est ce qu’il lui reste ».
    Il y a dans l’écriture de Nour Malowé une force incroyable, une puissance qui nous bouscule et nous bouleverse. A travers Marwa elle nous dit la détermination de toutes ces femmes, leur impuissance et leur courage. Leur lucidité aussi face à cet inommable. Leur sacrifice pour sauver leurs familles. Et elle nous montre qu’en dépit de toutes les interdictions, la pensée de ces femmes survit à tout. Même sous des burqas, même enfermées chez elles, les femmes penseront toujours et seront toujours plus fortes que ces monstres. 
    Alors quand les livres se font porte-voix, quand la littérature éveille les consciences, il est indispensable de leur donner le plus d’écho possible. Lisez ce livre pour ne pas oublier toutes celles à qui ce droit fondamental est ôté.

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  • Le roman se déroule à Kaboul entre le 4 juillet et le 30 août 2021, alors que les Américains abandonnent l'Afghanistan à son sort et que les Talibans reviennent en conquérants, vingt ans après en a avoir été chassés. Marwa, la cinquantaine, chirurgienne, mariée à un journaliste, mère de trois...
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    Le roman se déroule à Kaboul entre le 4 juillet et le 30 août 2021, alors que les Américains abandonnent l'Afghanistan à son sort et que les Talibans reviennent en conquérants, vingt ans après en a avoir été chassés. Marwa, la cinquantaine, chirurgienne, mariée à un journaliste, mère de trois adolescents, deux garçons et une fille sait ce qui les attend; elle a déjà vécu la férule et la violence des Talibans. Elle ne pense qu'à protéger sa famille et surtout sa fille, Shor, 15 ans, de la sauvagerie talibane, en particulier, à l'égard des femmes.
    Magnifique portrait de femme que celui de Marwa, qui est terrorisée mais prête à résister pour soigner, prête à renier ce en quoi elle croit pour sauver sa fille. Par un style à la fois violent et poétique, l'auteure nous fait ressentir la tension, la peur qui envahit Kaboul au fur et à mesure de l'arrivée des Talibans.
    Ce roman est un très bel hommage aux femmes afghanes dont on ne parle presque plus, emmurées vivantes sous la burqa-grillage, entre les murs de leur foyer, dans leur pays qui les a effacées. Hommage à leur courage, à leur plus petit geste de rébellion qui risque de leur coûter la vie. Hymne à la résistance, à la liberté, à l'amour où le livre, la littérature jouent un rôle primordial. Mais l'auteure n'oublie pas de rappeler que de nombreuses femmes perpétuent elles-mêmes la violence à l'égard de leurs filles.
    Ce roman est aussi une critique de l'aveuglement volontaire ou pas des dirigeants occidentaux qui ont affirmé, en 2021, que les Talibans avaient changé. Peut-être mais en pire pour les jeunes filles et les femmes. Critique et colère face à l'abandon du pays par les Américains après 20 ans de guerre, aux relations établies avec les Talibans sous les prétextes plus ou moins fallacieux.
    Le titre du roman provient d'un proverbe afghan qui dit "On peut tuer toutes les hirondelles, le printemps viendra quand même"; il est porteur d'espoir qu'il est difficile d'entrevoir pour ces femmes qui vivent l'agonie d'un hiver sans fin. Que la lecture de ce roman poignant les sorte de l'oubli dans lequel la communauté internationale les a abandonnées.

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  • Une femme en Afghanistan en juillet 2021. Une femme chirurgien, mère de trois adolescents. Elle sait ce qui est en train de se passer dans son pays, dans sa ville, dans sa vie : elle l’a déjà vécu il y a 20 ans. L’arrivée des talibans.
    Ce roman est celui de l’espoir, d’une femme, d’une mère. Ce...
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    Une femme en Afghanistan en juillet 2021. Une femme chirurgien, mère de trois adolescents. Elle sait ce qui est en train de se passer dans son pays, dans sa ville, dans sa vie : elle l’a déjà vécu il y a 20 ans. L’arrivée des talibans.
    Ce roman est celui de l’espoir, d’une femme, d’une mère. Ce roman est celui du courage pour affronter l’ennemi en face, pour affronter la mort qui se matérialise et arrive inéluctablement.
    Ce roman est l’histoire du quotidien des femmes afghanes.
    On apprend qui elles sont derrière leur voile et leur silence imposé, quels sont leurs rêves et leur foi, quels sont leur choix face à l’arrivée des hommes qui vont les soumettre.
    Ce texte est poignant. Il m’a fait découvrir de l’intérieur, la vie en Afghanistan.
    Nour Malaowé a su m’attacher au personnage de Marwa, a su me faire souffrir avec elle. Elle a réussi à en faire un personnage à la fois fort, déterminé et fragile quand il s’agit de protéger ses enfants.
    C’est un très beau texte, bouleversant, qui nous intime à garder espoir pour les femmes afghanes. C’est un cri de rage et de révolte pour toutes celles qui ne peuvent pas l’exprimer.

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  • Je découvre l’auteure avec ce nouveau roman centré sur la vie de Marwa, chirurgienne pédiatrique spécialiste du coeur ; ses enfants Belkheir, Ahmad et Shor.

    Le récit se déroule au 4 juillet au 20 août 2021, les talibans ayant pris la capital le 15 août sans combattre.

    J’ai aimé Marwa,...
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    Je découvre l’auteure avec ce nouveau roman centré sur la vie de Marwa, chirurgienne pédiatrique spécialiste du coeur ; ses enfants Belkheir, Ahmad et Shor.

    Le récit se déroule au 4 juillet au 20 août 2021, les talibans ayant pris la capital le 15 août sans combattre.

    J’ai aimé Marwa, femme forte et éduquée qui ne souhaite pas que sa fille Shor se marie avec le fils du voisin, Shafiquillah, qu’elle soupçonne d’être affilié aux talibans.

    J’ai aimé suivre Marwa lors de ses consultations à l’hôpital ; j’ai eu peur avec elle quand elle est suivi par un infirmier qu’elle a fait renvoyer ; je me suis demandé avec elle si il fallait mieux fuir son pays ou rester pour ses enfants.

    J’ai aimé sa clairvoyance à propos de ceux qu’elle appelle ceux qui viennent.

    J’ai été déçu par Shafiquillah qui croit vraiment que lorsque ses amis seront au pouvoir, tout le pays ira mieux : les gens se plieront aux règles avec joie et ce sera le bonheur. C’est bien peu connaître les autres que de croire qu’ils seront d’accord avec toi sur tout.

    J’ai eu un peu de mal au début avec le style de l’auteure qui travaille certains mots pour venir percuter l’attention du lecteur et l’amener à réfléchir sur le sens premier ou sur la construction inacadémique proposée.

    J’ai aimé que Marwa ne se voile pas les yeux sur la seule richesse de son pays que convoitent les talibans : le pavot.

    Un roman sur la longue attente de l’inévitable.

    L’image que je retiendrai :

    Celle de la couleur bleue dont sont vêtues les femmes afghanes qui portent le hijab.

    https://www.alexmotamots.fr/le-printemps-reviendra-nour-malowe/

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  • Afghanistan, juillet 2021, les troupes étasuniennes quittent le pays et les talibans sont aux portes de Kaboul. Marwa, chirurgienne et mère de trois adolescents veut protéger les siens. Mais comment : rester et résister ou fuir ?
    L’été 2021 fut le dernier été de liberté. Au fur et à mesure de...
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    Afghanistan, juillet 2021, les troupes étasuniennes quittent le pays et les talibans sont aux portes de Kaboul. Marwa, chirurgienne et mère de trois adolescents veut protéger les siens. Mais comment : rester et résister ou fuir ?
    L’été 2021 fut le dernier été de liberté. Au fur et à mesure de l’avancée des talibans, les femmes revêtent des burqas, la musique cesse, chacun peut se sentir épié et menacé, surtout les femmes qui travaillent et ne se soumettent pas, comme Marwa.
    Le roman de Nour Malowé est saisissant, prenant, puissant et d’une profondeur rare. Marwa est le symbole des Afghanes qui ne veulent pas céder aux diktats des talibans, qui veulent continuer à vivre tel qu’elles l’ont toujours fait. Marwa veut continuer à soigner, à réparer les corps et savoir que ses enfants pourront vivre librement. Le plus dur pour elle est le renoncement pour elle et ses enfants et pour les Afghans en général. Ses questionnements et ses réflexions sont profondes, empreintes de sagesse, de peur, de colère. Marwa est vivante, vibrante, forte.
    L’écriture de Nour Malowé est "fulgurante et poétique", à la fois pleine de tendresse pour ses héros et dure pour décrire l’inévitable. L’on oscille constamment entre l’espoir de voir tous ces gens et particulièrement les femmes, s’en sortir et la triste réalité qu’est le pouvoir taliban. Touchant, magnifiquement écrit, c’est un roman qu’on ne quitte qu’à regret et des personnages qui risquent de rester en nous longtemps, et l’on aimerait tant que ce ne soit qu’un roman très loin de la réalité.

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