Dans ce recueil de 13 nouvelles, la jeune autrice mexicaine frappe fort mais juste
En s'appuyant sur l'idée que, trois années avant sa mort, Staline s'est consacré au problème, qualifié d'urgent, de la linguistique, Boris Groys se livre à une nouvelle analyse du communisme : il le présente comme un univers où non seulement l'élite, mais chaque individu devait « quotidiennement ressentir la température du langage en tant que telle ». La réalité perdait ainsi, au bout du compte, tout lien avec le réel, n'étant plus qu'un jeu de langage, un mouvement dialectique ne permettant à personne de se rattacher à quoi que ce soit. Groys présente ainsi un tout nouveau visage du communisme : le système politique ne constitue pas ici le centre de son intérêt. Il décrit un appareil communiste fondé sur le maniement du paradoxe et se livre à une analyse détaillée de ce qui fut « le langage du stalinisme », dans son lien avec le système soviétique depuis son avènement en 1917 jusqu'à sa fin, son autodissolution dialectique, en 1989.
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