"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le sort (préservation, appropriation, propagande) réservé au patrimoine des territoires occupés est un enjeu encore peu exploré de la Grande Guerre.
À l'Ouest, archéologues et historiens de l'art allemands organisent leurs travaux autour de trois pôles: la recherche archéologique, la conservation des musées et les publications patrimoniales qui témoignent de leur volonté d'inventaire, d'analyse, et de valorisation, notamment par le recours à la photographie.
Sur le front oriental, la situation se renverse au cours de l'été 1917: les mesures de protection du patrimoine urbain et rural laissent place à la négation du caractère original de l'art polonais, considéré désormais comme une imitation de l'art allemand.
Le marché de l'art, notamment allemand, subit le contrecoup du conflit: baisse de l'offre, hausse des prix, mais aussi exportation de nombreuses oeuvres entraînant des mesures d'inventaires et de protection des biens artistiques en possession des particuliers.
L'Armistice, qui pose la question des réparations artistique, induit une réflexion sur le statut de l'oeuvre d'art qui mobilise les experts internationaux dans l'Entre-deux guerres.
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