"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Les meilleures chroniques de Muriel Gilbert, illustrées de manière tendre et humoristique. On n'a jamais fini de découvrir le français !
Pourquoi un drôle de type n'est-il pas (toujours) un type drôle ? Comment expliquer que l'on dise dix-sept et dix-huit, mais ni dix-cinq ni dix-six ? « Tire la chevillette et la bobinette cherra », certes... mais qui est ce mystérieux « cherra » ? Et finalement, est-il bien malin de « tirer les marrons du feu » ?
Amis des mots, phobiques de l'orthographe, gastronomes de la langue de Molière, réjouissez-vous ! Après le succès des trois premiers opus de ses « Bonbons sur la langue », Muriel Gilbert, la correctrice la plus célèbre de l'Hexagone, est de retour avec une compilation de ses meilleures chroniques, illustrées de tendres et délicieux nounours à la langue bien pendue.
Embarquez avec elle pour un voyage en langue française, à la découverte des extraordinaires aventures de H muet et de H aspiré, des mystères de l'élision et du « sexe » des mots. Antonomases et aptonymes n'auront plus de secret pour vous, et même ce diable de participe passé vous semblera nettement plus amical, promis !
Amoureux(ses) ou fâchés(ées) avec la langue française, ce petit fascicule est pour vous.
Un vrai moment jubilatoire où Muriel Gilbert décortique, analyse les particularités de la langue, s’amuse, et nous avec.
L’autrice est correctrice au « Monde » et chroniqueuse sur RTL.
Par exemple, connaissez-vous le passé simple du verbe clore ?...
Réponse : « clore est un de ces petits marrants que l’on appelle, de manière compliquée pour embêter les élèves, des « verbes défectifs », comme dans défaut. Leur défaut, c’est qu’ils n’existent pas à tous les temps et/ou à toutes les personnes. »
Donc, à l’indicatif, Clore, n’existe ni à l’imparfait, ni au passé simple.
Idem pour le verbe falloir qui lui, ne se conjugue qu’à la 3ème personne du singulier, au masculin.
En même temps, j’ai appris beaucoup de choses, avec le sourire et le plaisir.
Par exemple, j’ai bien révisé et surtout mieux compris l’accord des adjectifs de couleur.
Idem pour « le sexe des mots »…
Allez ! Pour faire ronronner de plaisir nos neurones : la réglisse ou le réglisse ? Une oasis ou un oasis ?
Bien sûr, je connaissais les prénoms épicènes (le mien en est une parfaite illustration) mais je n’avais pas percuté qu’il existait des substantifs épicènes, comme « enfant, adulte, malade ou élève ». Cette fois-ci, je vous laisse chercher…
Et que dire de nos amis « amour, délice ou orgue ? ». Masculins au singulier, féminins au pluriel…
Les particularités de la langue, mais aussi son origine, sont également bien détaillées :
Par exemple :
« Le français, langue officielle de l’Angleterre. » On penserait plutôt le contraire, ben non… Flirter n’est que le retour au bercail de notre « conter fleurette ».
Idem pour l’origine de la cédille, illustrée par Jean- Christophe Establet, à la page 243. Car j’ai oublié de vous dire que le dessinateur complète, avec beaucoup d’humour aussi, le texte de Muriel Gilbert.
Un moment intelligent, passionnant et drôle. Un essai qu’on peut commencer par le milieu, ou au hasard car les petits chapitres explicatifs sont autonomes.
Seul bémol , et il est très léger : inutile de répéter à longueur de pages qu’il s’agit des chroniques diffusées sur RTL…
Un ouvrage original aussi dans notre environnement et nos lectures, souvent anxiogènes.
Un bouquin plaisant et UTILE. A offrir ou à s’offrir.
Merci à Lire Magazine et aux Editions Vuibert.
https://commelaplume.blogspot.com/
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