"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Vous êtes plus précieuse que vous ne le pensez.
Le Joyau, haut lieu et coeur de la cité solitaire, représente la richesse, la beauté, la royauté.
Mais pour une jeune fille pauvre comme Violet Lasting, le Joyau est avant tout synonyme de servitude. Et pas n'importe laquelle : Violet a été formée pour devenir Mère-Porteuse. Car dans le Joyau, le vrai luxe est la descendance...
Achetée lors de la Vente aux Enchères par la Duchesse du Lac, Violet - le lot 197, son nom officiel - va rapidement découvrir la réalité brutale qui se cache derrière l'étincelante façade du Joyau. S'exercer à la cruauté, à la trahison et aux coups bas est la distraction favorite de la noblesse. Violet doit accepter son sort et tâcher de rester en vie.
C'est pourtant dans ce sinistre quotidien qu'elle tombe amoureuse d'un séduisant garçon, loué pour servir de compagnon à la nièce aigrie de la Duchesse. Cette relation interdite vaudra aux jeunes amants d'affronter les plus grands des dangers...
La nouvelle trilogie événement, par l'éditeur de la série best-seller La Sélection !
Chronique rédigée en 2015.
Depuis un an, soit depuis sa sortie, ce livre m'attirait. Cependant, je n'avais pas trouvé l'occasion de l'acheter, à mon grand malheur. Vu que le second tome est paru, j'ai pu me procurer le tome un, ENFIN ! Ma logique est incohérente et tordue, mais bon... J'avais l'impression de tenir un véritable Graal dans les mains ! Je sentais que ce roman et moi, on allait s'entendre. Déjà, c'est un roman de la collection R, que j'affectionne beaucoup. Et puis, la couverture est juste exquise, de toute beauté, tel un pur joyau (C'est le cas de le dire !). Pour finir, la phrase d'accroche sur la couverture m'a véritablement interpellée : VOUS ETES PLUS PRÉCIEUSE QUE VOUS NE LE PENSEZ. Cela me parle, car très souvent, je me demande sérieusement quelle valeur j'ai sur cette Terre, et je pense que toutes les filles (et même les garçons, pas de discrimination) méritent qu'on leur dise au moins une fois cette phrase, car chaque être humain est unique et chaque vie a sa valeur. En clair, je trouve cette phrase tout bonnement magnifique. Et, comme si ce n'était pas suffisant comme ça, le résumé joue bien son rôle : en lisant ça, je me suis dis que ce livre devait contenir une sacrée dystopie comme je les aime ! Les mots "mère-porteuse" et "vente aux enchères" m'ayant de suite frappée quand j'ai découvert la quatrième de couverture, je me suis demandée : « Mais qu'est-ce que cette intrigue nous réserve donc ? » Eh bien, mes chers amis, elle m'a réservée des tonnes de choses, croyez-moi, je n'ai pas été lassée une seule seconde ! Ce roman est bien un bijou, et nullement du toc (frappez-moi, j'en ai marre de cet humour au ras des pâquerettes qui me caractérise...) !
Pour commencer, parlons de l'histoire. Je ne vais pas m'amuser à comparer cette dystopie à d'autres bien connues, je n'ai pas que ça à faire, sérieusement. Et puis cela ne m'intéresse pas, parce-que chaque œuvre apporte quelque chose de nouveau et a sa singularité qui lui est propre. Pour ce qui est du Joyau, il nous embarque dans un univers très fermé et oppressant qui se réduit à cinq parties circulaires : Le Marais, La Ferme, La Fumée (là, j'admets, j'ai pensé à la saga dystopique Uglies, mais ce n'est pas la même chose dans ce roman-ci... Je considère donc ça comme un mini-hommage, c'est possible), Le Commerce et enfin... Le Joyau, WAAAAAHHH ! En fait, il n'y a pas de quoi en faire tout un plat, vu qu'au contraire, c'est atroce (la messe est dite, comme ça). Plus on s'éloigne du Joyau, plus le monde est pauvre. Du moins au niveau argent. C'est ça que j'ai trouvé très intéressant, c'est que le Joyau incarne peut-être la royauté, la noblesse mais il n'y a pas une once d'amour, ou de vrai sentiment en son sein, tout n'est que tromperie et poudre aux yeux. Exactement comme un diamant miroitant : il vous attire, vous le trouvez magnifique, exquis, mais au final, à quoi vous servira-t-il ? De plus, le Joyau a en son sein La Cité Solitaire, excellent nom, superbement trouvé. La Cité Solitaire regorge de nobles (bien sûr, ils sont les moins nombreux par rapport aux autres zones), de serviteurs, mais chaque famille aristocratique est isolée, toujours à se méfier des autres clans, ou à avoir peur, à craindre pour sa vie, à douter même de leurs proches... In fine, chacun ne peut compter que sur soi-même. J'ai trouvé ça vraiment très réaliste de la part de l'auteure. Son roman suscite notre intérêt dès le départ, et plus on avance, plus on apprend de choses sur cet univers, et plus on est plongés dans notre lecture. L'univers construit est très riche et minutieux, l'auteure connaît très bien son sujet (à la base d'une thèse, qu'elle a retranscrit en roman !) et le montre, ce qui est super pour le lecteur qui visualise beaucoup mieux les lieux, les règles de ce monde-là, et qui assimile les informations au fur et à mesure. En effet, pas de descriptions longues et fatigantes au tout début du livre, qu'on peut avoir tendance à oublier, surtout sur plus de quatre cent pages... Ici, l'auteure nous divulgue tous les renseignements nécessaires au lecteur pour s'imprégner de l'univers au travers des descriptions certes, mais aussi des dialogues, de la narration, et d'autres procédés... Du coup, au fil de la lecture, on en apprend toujours plus, c'est un sentiment juste incroyable ! Et l'histoire est vraiment bien ficelée, il y a beaucoup de suspens, de mystère, et on suit Violet dans son aventure au cœur du Joyau en retenant presque notre souffle. On prend bien le temps de voir la vie quotidienne d'une mère porteuse avant que les choses commencent à s'accélérer vers la fin, signe d'un changement. Pour moi, c'était parfaitement logique. Si, dès le départ, Violet se serait décidée à jouer sa rebelle, cela serait allé beaucoup trop vite, on n'en aurait pas fini, et on n'aurait jamais pu découvrir l'envers du décor. Ici, tout est bien pensé, calculé, parfaitement prévu au moment T et on mène le lecteur à travers l'histoire, dont il n'a plus envie de sortir. C'est une intrigue prenante, recelant beaucoup de révélations mais aussi gardant sa part de secret. Comme un Joyau, elle nous éblouit mais on souhaite désespérément savoir ce qu'elle recèle au plus profond d'elle. C'est une histoire polie comme une pierre précieuse, parfaitement bien rodée et amenée d'une main de maître par Amy Ewing.
Au niveau des personnages, j'ai tout bonnement adoré l'héroïne, Violet Lasting, aussi appelée le 'Lot 197'. J'ai de suite accroché avec elle, je la trouve juste remarquable, je l'admire ! J'aime beaucoup son caractère altruiste et bienveillant envers les autres, c'est une jeune fille très gentille, serviable, et aimante envers sa famille. Cela m'a beaucoup émue, et m'a fait penser à ma relation avec mes propres parents, vu que Violet est prête à n'importe quoi pour protéger son frère, sa petite sœur, sa mère, ainsi que sa meilleure amie Raven, pour qui j'ai eu le cœur brisé tout du long. Le fait qu'elle (Violet) a été arrachée à eux pendant si longtemps, c'est tout simplement abominable... Cela rappelle la phrase d'accroche originelle du roman, qui dit qu'avec n'importe quoi choix vient un prix (« Magic always comes with a price » - Rumplestiltskin...) Je pense que la phrase française correspond mieux. Elle est plus belle, a encore plus d'impact, et représente vraiment bien l'histoire, avec le concept des mères-porteuses traitées comme des moins-que-rien, que dis-je, de véritables esclaves sans aucune valeur, excepté mettre un bébé au monde pour la royauté. Difficile de ne pas craquer également face à l'énigmatique et adorable Lucien, l'allié inespéré de Violet dans toute cette galère, et pour Ash, un book boyfriend idéal, celui qui saura conquérir le cœur de notre lot 197 alors que le sien à lui semblait irréparable, et être sa lumière qui perce cette nuit sans fin. Néanmoins, Violet remains the best ! C'est bien connu, nous les filles valons bien mieux que les garçons... *humour... ou pas*
Violet va se rendre compte au cours du roman de sa beauté, de sa vraie valeur. Cependant, elle tient le coup sans être suicidaire en menant direct une révolte. Dès le départ, elle sait qu'elle ne souhaite pas être là, mais elle ne va pas se ruer dans le tas, comme on dit. Elle réfléchit, cherche une solution, et, en attendant, elle surveille ses arrières, même si ce n'est pas évident pour elle. C'est une grande qualité chez ce personnage, cette patience et ce sang-froid qu'elle conserve malgré la colère qui bouillonne en elle. Si je compare par exemple à Rio dans Atlantia d'Allie Condie, complètement obstinée qu'elle en deviendrait presque stupide (pardon ma Rio d'amour, tu sais que je t'aime), Violet fait le bon choix de ronger son frein afin d'agir au bon moment. Elle n'est pas parfaite, certes, mais elle essaye toujours de prendre les meilleures décisions, elle n'est pas aveuglée par ses rêves et ses espoirs, elle reste lucide. Tout au long du roman, elle ne cessera jamais de vouloir se battre pour ce qu'elle est, pour ce qu'elle aime, pour ses convictions, de croire en sa force et en ses capacités, malgré tout ce que la Duchesse va lui faire subir. Et je peux vous dire que, pour résister face à la Duchesse, il faut en avoir dans le ventre. Cette femme est... comment la décrire ? Elle n'est pas la figure type de la méchante, pourtant. Il y a plus que cela en elle, plus de nuances, de subtilité. C'est un personnage très minutieusement élaboré, elle recèle des mystères, des souffrances enfouies tout au fond. Il ne faut pas la catégoriser tout de suite dans la case « Quelle sale bonne femme ! Je la haïs ! » (même si ce serait tout à fait compréhensible) La Duchesse est une personne impressionnante, avec énormément de classe et de présence, de prestance, qui est déterminée, ambitieuse, impitoyable. Elle impose la crainte et le respect. Je la préfère largement à l'Électrice, qui incarne la jeune femme arriviste qui se croit tout permis juste parce qu'elle a épousé un excellent parti, et qui souhaite absolument imposer ses idées, des idées encore plus ignobles que ce qui est déjà mis en place, parce que 'Madame' l'a décidé ainsi. J'aimerais bien que la Duchesse la boute hors de son trône, tiens, elle n'a rien à faire là, celle-là ! Amy Ewing a fait un superbe travail avec tous les personnages, qui nous font tous adhérer à cette intrigue incroyable, mais celui réalisé avec la Duchesse, c'est du travail d'orfèvre. Elle m'a bien déboussolée : à certains moments, on la pense complètement insensible et inhumaine, puis l'auteure nous dévoile un instant de fragilité, où on voit la Duchesse exprimer sa tristesse en tant qu'être humain, que femme. C'est si troublant qu'on en croit rêver, et pourtant je n'oublierai jamais ce moment extraordinaire, j'espère qu'on aura plus d'explications dans le tome deux ! C'est obligé de toute façon ! Vous l'aurez compris, j'adore la Duchesse. Elle a beau être ce qu'elle est, assez givrée au fond avec son plan ultime, je m'en fiche, je l'aime. Les autres dames de la noblesse représentent bien l'aristocratie qui se fait constamment bichonner, avec leur petit luxe et leurs petits chichis, c'est vraiment bien fait, et cohérent avec l'idée qu'on a de cette royauté soit-disant toute puissante, élue, mais qui, en réalité, n'a rien d'exceptionnelle, et est même faible. La relation maîtresse/mère porteuse est décrite d'une telle façon qu'on se croirait de retour à l'époque de l'esclavage, où on traitait les esclaves comme des animaux, cela m'a véritablement frappée ! Pas de pitié au sein du Joyau : toute cette injustice, cette cruauté, ce manque de liberté est enrobé dans une illusion de pseudo-humanité, comme si tout était normal. Cela ne nous semble pas grotesque, farfelu, mais cela nous choque, pour montrer ce qu'un régime totalitaire pouvait tolérer et même prôner.
L'écriture d'Amy Ewing est splendide, les mots sont bien choisis, c'est harmonieux, comme une sublime mélodie à nos oreilles, les chapitres sont précis, détaillés, très bien construits, et se lisent à une de ces vitesses ! Quand on ouvre ce livre, c'est comme s'il nous collait soudain aux mains, et on n'arrive plus ni à s'en détacher, ni à le refermer ! Il nous tient au piège, pour notre plus grande délectation, si je puis dire. L'intrigue est sensationnelle et la fin spectaculaire. Presque une torture : on n'a qu'une obsession, c'est de savoir ce qui va arriver à ces personnages qu'on a appris à tant aimer, et qu'on n'a plus envie de quitter... Je n'ai plus qu'à ENFIN lire le tome deux pour rester dans ce monde-là un peu plus longtemps, grand mal m'en prenne... Cependant, je sais que je fais le bon choix, et que vous le ferez aussi si vous décidez de commencer cette superbe saga ;) COUP DE FOUDRE ϟ
Ce livre se lit bien et on passe un bon moment!
L'idée de départ est bonne et les personnages sont bien rendu.
J'ai lu les trois tomes d'une traite.
Ce fut une lecture très agréable que j'ai lu en deux jours. La plume est simpliste, elle réussit à nous transporter à travers un autre univers.
Nous retrouvons Violet, une jeune femme, diagnostiquée mère-porteuse à sa puberté et qui, par conséquent, a dû quitter sa famille et son ancienne vie pour rejoindre une formation, pour maîtriser des capacités anormales uniques. Par la suite, elle sera mise en vente lors d'une cérémonie réunissant les femmes les plus riches du cercle, celles faisant partie du Joyau. Leur but est, au terme de la vente, de leur offrir une descendance qu'elles sont incapables de donner à cause de problème de développement.
Ces jeunes filles sont donc considérées comme des utérus ambulants, qui n'ont pas d'identités personnelles, elles n'ont plus qu'associé à un numéro.
L'univers se rapproche, selon moi, de celui de La Sélection, même si je n'ai pas fini de lire ce dernier. Il y a des caractéristiques semblables.
L'auteur développe l'univers parfaitement, sans longueur ou description inutile (gros point positif), elle y amène des personnages attachants, mais aussi d'autres plus redoutables. J'ai trouvé que Violet était parfois très naïve, malgré cela, elle fait part d'un grand courage.
L'un des défauts est la façon dont la romance est amenée, comme un cheveu sur la soupe. Ils se sont vus une fois et BIM, ce sont des âmes sœurs qui veulent passer le reste de leur vie ensemble. Il y aurait dû avoir des moments auparavant, un rapprochement visible. Une attirance qui se crée au fil du temps.
Je ne m’attarde pas sur le personnage masculin, car je préfère ne pas vous le dévoiler, laisser un peu de suspens.
Raven a l'air d'être une très jolie personne, elles sont toutes les deux, très liés, ce qui est fort compréhensible, elles n'ont que l'une et l'autre, par conséquent, elles se doivent une grande fidélité. Malgré les tourments qui peuvent arriver et qui arriveront certainement, elles auront toujours un lien très puissant.
Je dois dire que la fin est surprenante et que je ne m'attendais pas à ça, surtout venant de l'un des personnages, qui cachait plutôt bien son jeu.
Un premier tome prenant, profond, avec des côtés plus noirs. Ce n'est pas un coup de cœur, mais l'idée à beaucoup de potentiel, c'est pour cela que je lirais le second et le hors-série, avec grand plaisir.
Merci à ceux qui ont voté pour le rendez-vous mensuel du “À vous de piocher !”, car j’ai enfin pu découvrir le premier tome de cette saga plus que prometteuse. Depuis le temps que j’en entendais parler ! Avec Le Joyau, il n’y a pas le temps de s’ennuyer et cette histoire a remué en moi bien des sentiments contradictoires. Une dystopie sur fond de fantasy, une couverture qui laisse rêveur et une trame diablement efficace.
La vie de Violet Lasting a changé lorsqu’elle avait douze ans. Elle vit dans une société hiérarchique sous forme de cercles. Plus vous vous approchez du Joyau, le coeur du cercle, et plus la population y est riche et prestigieuse. Issue d’une famille du Marais (le rang soumis à la misère), elle a néanmoins des capacités qui font d’elle un met de choix pour les nobles du Joyau. Ces nobles, ces dirigeants de la royauté, sont dans l’incapacité de procréer, et font donc appel aux Mères Porteuses du Marais, celle qui, comme Violet, peuvent rendre le foetus viable. Lorsqu’elle est diagnostiquée Mère Porteuse, Violet perd jusqu’à son identité, elle est arrachée à sa famille et intègre Southgate en vue d’être achetée à l’âge de seize ans. Elle devient ainsi le lot 197, la propriété de celle qui se portera acquéreuse lors de la vente aux enchères.
Globalement, j’ai passé un bon moment avec cette lecture. L’univers en lui-même est vraiment bien construit, et même si on part avec de nombreuses questions, les énigmes trouvent peu à peu leurs réponses. Je me suis facilement prise au jeu et j’ai rapidement détesté cette société élitiste et cruelle, qui n’hésite pas à déshumaniser leurs victimes pour les traiter comme des meubles ou des animaux de compagnie.
Cet étalage donne envie de vomir, de s’insurger, de se rebeller. Les Mères Porteuses se trouvent dans une situation indémêlable, et les mots “prison dorée” prennent alors tout leur sens. C’est assez insoutenable d’assister aux déboires de Violet. En plus de la compassion qu’elle nous inspire, on ne peut s’empêcher d’être en colère contre cette forme d’esclavagisme.
Amy Ewing nous entraîne dans une société où les faux-semblants et les manigances sont au coeur de tout. Le Joyau est une jungle tapissée de soieries et de sourires déguisés. C’est un monde sans pitié, où les plus faibles n’ont pas leur place, où les héritiers constituent le nerf de la fortune. Et les pauvres jeunes filles comme Violet ne sont que des pions, des pièces maitresses, mais remplaçables, qu’on peut jeter à la poubelle sans même sourciller. Derrière cette opulence se cachent une véritable noirceur, un agencement cruel plein de faux-semblants.
Découvrir le Joyau à travers la douce Violet renforce encore plus cette impression de malfaisance. C’est une héroïne sensible et agréable au possible. Elle est tiraillée entre son désir de rester à tout prix en vie et sa soif de représailles. Son ressentiment s’explique très bien, et c’est horrifié que l’on assiste à son parcours semé d’embûches.
Pour avoir lu Red Queen quelques jours avant, j’avoue qu’il m’est arrivé à plusieurs reprises de confondre les deux intrigues. Non pas qu’elles soient en tout point semblables, mais il y a de petites similitudes, et je me suis parfois emmêlé les pinceaux.
J’ai été assez déçue par la venue d’Ash, avec l’impression que cette romance était “forcée”, pas naturelle, surfaite. Le livre étant assez court, l’air de rien, je trouve que l’histoire d’amour arrive comme un cheveu sur la soupe, sans être transcendante. À mon sens, le roman aurait été plus sympa sans ce foin fait autour du garçon. Au contact d’Ash, Violet est totalement métamorphosée. On peut mettre ça sur le compte de l’âge et de l’inexpérience, toujours est-il qu’elle devient mignarde, et c’est agaçant. Et Ash est tellement linéaire qu’il est difficile d’accrocher avec lui. Il est là sans être là, il n’existe que parce que Violet n’a d’yeux que pour lui. Autrement, il n’apporte rien de marquant.
En revanche, j’ai eu un très bon feeling avec la Duchesse du Lac et Raven qui sont les fortes têtes de ce roman. La Duchesse du Lac parce que sous ses airs de femme froide, calculatrice et impitoyable se cache une fragilité. Elle est complexe et peut montrer de nombreuses facettes en totale opposition les unes avec les autres. C’est un personnage nuancé, qu’on ne peut pas cataloguer. Raven, elle, est l’amie tête brûlée, celle qui se bat, qui se donne entièrement pour les causes qu’elle embrasse. Sa relation avec Violet est sincèrement touchante.
En résumé, même s’il n’y a pas énormément d’action à proprement parler, Amy Ewing navigue dans les rouages d’une monarchie corrompue, avec un sens du détail aiguisé. Le Joyau est un bon livre, avec une base intéressante et une histoire parfois bouleversante. Malgré une romance un peu trop facile et une héroïne parfois trop sirupeuse, j’ai passé un bon moment, et j’ai bien envie d’enchaîner avec le tome 2.
Ma chronique : http://april-the-seven.weebly.com/dystopie/le-joyau-tome-1-le-joyau-amy-ewing
Une histoire que j'ai adoré découvrir !
On va suivre Violet, qui est une mère porteuse. Depuis qu'elle a 12 ans elle a suivi une formation obligatoire pour en être une, car oui, elle n'a pas eu le choix. Il n'y a que certaines jeunes filles qui peuvent mettre au monde des enfants. Alors Violet est vendue et achetée par la Duchesse. Violet rejoint donc le Joyau... On peut dire que c'est un quartier pour les populations aisées.
Violet n'a jamais voulu être mère porteuse et c'est ce qui va forger son caractère car même si elle est obligée de faire tout ce qu'on lui dit, il lui arrive de faire des choses interdites. C'est une jeune fille têtue et qui peut tenir tête à la duchesse même si cela peut être dangereux pour elle. Son but : s'enfuir du Joyau.
Il y a donc aussi la duchesse qui est assez exécrable et difficile à cerner. En effet, elle va être dure envers Violet mais pendant une bonne partie de l'histoire elle se fait gentille envers elle jusqu'au moment où enfaîte tout n'était que mascarade.
Puis il y a Ash... Le jeune homme qui met Violet dans tous ces états. Ash est un homme très attentionné mais son rôle dans l'histoire est dur car il sert de compagnon à la nièce de la duchesse, ce qui mettra en danger sa relation avec Violet.
Leur relation apparaisse assez tard dans l'histoire, on suit vraiment le début de la romance.
Les personnages sont pour la plupart très attachants sauf la duchesse et la nièce qui ont finalement, le rôle de méchante.
Amy Ewing nous propose une histoire très bien structuré, elle sait où emmener ses personnages, les événements qui vont se passer... etc. De plus, ce livre est réellement addictif, c'est vraiment compliqué de le lâcher tellement on veut savoir ce qui va se passer.
En bref, c'est une histoire qui est géniale qui a frôlé le coup de cœur et dont j'ai hâte de connaître la suite tellement l'auteur nous laisse sur un moment en suspense !
Clara Dream Books (http://claradreambooks.blogspot.fr/2016/01/le-joyautome-1-de-amy-ewing.html)
J'ai complètement adoré cette dystopie. Au début j'ai eu peur d'avoir un copier-coller de la sélection mais pas du tout. L'univers est très different et l'intrigue aussi.
Le personnage principal, Violet est attachante et on ne peut que compatir à sa condition. Personnellement, je n'aimerais pas être dans sa situation, qui est plutôt compliquée! Le personnage masculin principal arrive assez tard dans le livre je trouve et on a un peu de mal à l'apprécier à sa juste valeur. La duchesse du Lac est détestable mais je l'ai adoré! Cette femme est cruelle mais je peux comprendre ses raisons.
La dystopie est très bien développée, elle m'a vraiment intriguée et le monde nous fait rêver grâce à ces robes, ces maisons... mais en faite, non car c'est violent. La cruauté est très présente et violente surtout!
L'écriture de Amy Ewing est très fluide et agréable, rien à redire de ce côté-là!
Pour conclure c'était une très bonne lecture et j'ai vraiment hâte de lire la suite car l'auteur nous laisse sur un cliff-hanger de fifou!
Lu il y a à peine quelques jours, dès sa sortie d’ailleurs, soyons franche. Je me suis offerte la version numérique du joyau et de suite quel déception, car mon fichier fournit par immatériel ne fonctionnait pas. Il m’a tout de même coûté la bagatelle de 13€ et bien sûr comme souvent c’est quand plus personne n’est derrière son écran donc tard dans la soirée que vous remarquez cela. Donc je venais de payer 13€ pour ne rien avoir du tout, quand je le voulais.
J’ai donc écrit au SAV de la plateforme de téléchargement qui m’a répondu le lendemain dans la journée. Mon problème a rapidement été réglée et j’ai donc reçu un nouveau fichier qui a de suite été installé sur ma tablette. Après installation, j’ai le plaisir de redécouvrir la jolie couverture qui m’a fait craquer pour mon achat. Elle m’a de suite fait penser à « La Sélection » publié chez le même éditeur.
Au fur et à mesure de ma lecture, j’ai découvert l’histoire de Violet lasting, qui nous raconte que depuis l’âge de douze ans, s’est vu obliger de quitter sa famille pour intégrer un institut de mère porteuse. Elle a actuellement seize ans et dans peu de temps elle quittera Southgate (l’institut) pour une vente aux enchères dans le Joyau.
Dès lors on se retrouve à traverser cette épreuve avec la demoiselle. de la séparation d’avec sa meilleure amie Raven à la naissance de la nouvelle Violet qui deviendra le lot 197. Violet découvrira un monde de manigances, de richesses et de pouvoirs, elle décèlera l’amour, les joies de l’amitié, mais surtout qu’elle fera partie intégrante d’un complot digne de ce nom. Elle démasquera la royauté et le Joyau et comprendra qu’ils ne sont pas du tout comme elle s’y attendait. Que derrière le luxe et les paillettes, les êtres sont abjectes et sans scrupules pour avoir ce qu’ils veulent. Heureusement que l’amitié qu’elle porte à Raven et l’amour qu’elle ressent pour Ash, le jeune compagnon de Carnelian, seront là pour l’aider à supporter sa nouvelle vie auprès de la Duchesse.
Je ne veux pas trop vous en dévoiler, car j’ai adoré ce roman tout autant que « La Sélection » dont je vous parlais au début de mon avis et que je vous recommande particulièrement ces deux lectures si vous ne connaissez pas. Je sais que les conditions des mères porteuses et de Violet ne sont pas spécialement réjouissantes, mais elles en font l’histoire.
C’est un véritable coup de coeur que j’ai ressenti pour l’intrigue et l’histoire. La plume de l’auteur est d’une fluidité remarquable et les pages se dévorent sans faim. Le seul point négatif que je donnerais c’est la très longue attente avant le second opus qui sortira en septembre 2015. Soit dans un an environ, si j’avais su, je ne l’aurais pas encore commencé enfin terminé aussi rapidement, car la fin du roman est juste insupportable, c’est un moment de suspense insoutenable et ce n’est pas possible de nous laisser avec une fin pareille.
Le joyau avec sa couverture magnifique est un livre dont j'entendais beaucoup parler alors je l'ai emprunter à la médiathèque, il en résulte une histoire de ventes aux enchères de jeune filles qui vivent dans des conditions assez précaire qui vont "se sacrifier" afin que le reste de la famille puisse toucher de l'argent de cette "vente".
Pour beaucoup d'entre elles, elles vont devenir des mères porteuses pour leur maitresse" et devenir leur objet de compagnie, on va découvrir leur conditions de vie des plus odieuse, il y a un peu de suspens qui se dégage de cette histoire réservé je pense à un public adolescent mais qui à la fin vous donne envie de découvrir le tome 2 afin de savoir ce qu'il advient de ces jeunes filles.
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