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Boniface est un artiste doux rêveur. Jamais vraiment là, et prenant à la fois beaucoup de place dans la vie de famille. Sa capacité à s'éclipser, à partir en vadrouille sans prévenir inquiète sa mère, exaspère son père et irrite son grand frère Pétrus, dit Petrouchka ou Pierrot, délégué permanent à la recherche de Boniface.
Pétrus le retrouve toujours, alors que Boniface vérifie si les bateaux naviguent aussi la nuit, si les chevaux discernent leur reflet dans l'eau...
Sensible à l'infime, à l'indicible, Boniface dessine tout le temps.
Le roman s'organise en deux récits alternés par chapitre : celui d'une journée dans le grenier entre Pétrus et son père, et la narration en flash-back de la vie d'avant.
Nous attendrons longtemps avant de savoir que leur mère est morte dans un accident de voiture, déséquilibrant la famille et plongeant chacun dans un chagrin inconsolable. La dernière fugue de Boniface est aussi la plus grave et la police est alertée avant que Pétrus ne le retrouve comme toujours.
Le roman d'une magnifique tristesse se clôt sur une image positive, celle du dialogue noué à grand peine entre Boniface et son père qui vont pleurer ensemble la mort de leur mère et épouse.
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