"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Avec Le Fou d'Elsa, Louis Aragon confirme que le Moyen Âge est pour lui une source de fascination et d'inspiration. La Grenade médiévale de Boabdil, Colomb ou le Medjnoûn sont des espaces rêvés, théâtre de rencontre entre l'Orient et l'Occident. Si la référence à la période et les réflexions qu'elle porte ne sont pas nouvelles, elles trouvent une place signifiante dans le poème, produisant un « effet » médiéval. En 1963, comme en 1942, le chant d'amour traditionnel, transcendant les genres littéraires et envisagé comme une solution, continue de répondre aux préoccupations contemporaines du poète. Les expériences amoureuses et poétiques se disent encore et toujours dans la mélancolie du conflit. La rumination lyrique et sa perpétuelle interrogation s'inscrivent dans une tapisserie médiévale et remettent le sujet au centre d'un dispositif de réinvention.
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