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Le diapason

Couverture du livre « Le diapason » de Swang aux éditions Sauramps Medical
Résumé:

Le diapason, c'est évidemment la petite fourche métallique que fait tinter la maîtresse avant la leçon de chant pour donner le la.
C'est aussi l'étalon de hauteur sonore qui sert à accorder et fabriquer les instruments de musique. Définition aussi indispensable et intangible que la longueur du... Voir plus

Le diapason, c'est évidemment la petite fourche métallique que fait tinter la maîtresse avant la leçon de chant pour donner le la.
C'est aussi l'étalon de hauteur sonore qui sert à accorder et fabriquer les instruments de musique. Définition aussi indispensable et intangible que la longueur du mètre ou la durée d'une heure, son niveau à 440 hertz le la 3 a été entériné par plusieurs instances internationales, depuis le Congrès de Stuttgart de 1834. Souhaitée dès le début du XVIIe siècle, la convergence s'était rapidement établie autour de ce la 3 à 440, niveau d'équilibre unificateur pour la musique européenne, et qui convient parfaitement à toutes les musiques du monde.
Chirurgien mais aussi musicien, pianiste, compositeur, Gérard Zwang s'attache à montrer que cette hauteur du la 3 à 440 correspond à une constante biologique : celle du larynx des chanteurs et des chanteuses. La stabilisation du diapason à un niveau constant a même permis le développement d'une merveilleuse faculté neuro-physiologique : l'oreille absolue, qui permet de nommer, reconnaître et fournir les notes grâce au diapason interne.
Preuves à l'appui, ce livre apprendra à ses lecteurs à démentir l'idée reçue très répandue selon laquelle " le diapason monte toujours ". Alors que le niveau de 440 est celui sur lequel le diapason est retombé régulièrement, comme un chat sur ses pattes. En dépit des attaques périodiques pour le faire baisser, comme le règlement chimérique de la Commission Lissajoux-Halévy voulant imposant le 435 en 1859.
L'intrusion envahissante du baroque, qui prétend infliger un faux diapason 415, prétendu " ancien ", à deux siècles de musique, représente néanmoins un sérieux danger. Gérard Zwang tient à dénoncer ce péril qui, sous le fallacieux prétexte d'une authenticité ni démontrable ni même souhaitable, fait proliférer des instruments et des orchestres accordés à des diapasons aberrants, 392, 415, 430, 494. On risque ainsi de porter un coup fatal à l'éclosion de l'oreille absolue chez les jeunes générations, si ce n'est à l'édifice culturel de toute la musique classique occidentale.

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