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Le musée de l'Orangerie invite à explorer une autre histoire de l'impressionnisme. En effet, les rapports entre le mouvement moderne et la décoration ont largement été occultés de l'étude de ce mouvement et pourtant, il fut une donnée essentielle, inhérente à l'impressionnisme. « Ce fut le rêve de toute ma vie de peindre des murs », confiait Degas ; Monet ne nommait-il pas lui-même son grand cycle des Nymphéas de « grandes décorations » ? De même pour son Déjeuner sur l'herbe, qui portait pour titre originel Panneau décoratif, ou Les Dindons, qui portait en 1877 la mention « Décoration non terminée », etc. Les oeuvres impressionnistes ont d'abord été conçues comme des décorations pour les demeures de collectionneurs ou pour les artistes eux-mêmes. Dans les collections permanentes des musées, le caractère décoratif de la plupart des oeuvres conçues, exposées et désignées comme telles par les impressionnistes est quasiment toujours passé sous silence.
Beaux Arts Éditions montre comment, à travers peintures, éventails, céramiques ou dessins, les impressionnistes ont tracé un chemin nouveau, avec la conviction que l'art est fait avant tout pour « égayer les murs » (Renoir).
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