Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Sculptures, peintures, mimes, ouvrages médicaux, philosophiques et littéraires, sont conviés afin de considérer la perception du corps au XVIIIe siècle. Le corps, on l'a souvent remarqué, est au centre du discours au XVIIIe siècle. Mais lorsqu'on en fait le sujet même d'une étude, on s'aperçoit qu'il intervient souvent pour parler d'autre chose. Qu'elles s'adressent à une élite, ou à un large public, les oeuvres font du corps un instrument ou un prétexte. Le corps est mobilisé dans une série de rôles sollicités par des enjeux professionnels, politiques, ou gnoséologiques. Sa représentation véhicule programmes politiques, valeurs morales, et concepts philosophiques. Les interrogations sur l'être ensemble des corps, ou le devenir des corps, sont l'occasion de penser des investissements symboliques, rhétoriques, ou cognitifs. Il s'agit de considérer comment la compréhension du corps se trouve réorientée selon les mobiles divers des auteurs et des artistes.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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