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Pourquoi les artistes du début du XXe siècle allaient-ils plus souvent au cirque qu'au théâtre ? Quel nouveau pacte s'est-il noué là ? Le cirque, considéré comme un art mineur et populaire, répond au nouveau système du monde démocratique. Il est par essence le spectacle de la vie moderne, et se lit comme le négatif de l'oeuvre d'art totale aux sources de la pluridisciplinarité artistique. Car, le cirque moderne ne sert aucun autre objectif que celui de l'action même. Mais cela suffit-il pour dégager le spectateur de la fascination hypnotique de l'art total ? Une interrogation incontournable s'il revient en mémoire l'instrumentalisation de l'esthétique par le politique, autorisée par ce processus artistique.
À travers une histoire kaléidoscopique des arts, qui voit l'enquête remonter aux sources de la modernité, Le Cirque du monde interroge la nouvelle situation qui a vu les artistes investir l'action selon des objectifs bien différents. Le spectacle du cirque avec les qualités que ses numéros convoquent en fournit, bien plus justement que le théâtre, la matrice à partir de quoi une échappée aux nihilismes des deux derniers siècles s'avère envisageable. Où l'on verra à l'observation de diverses stratégies artistiques que les conditions d'une démobilisation dans le temps même de l'action sont encore celles qui favorisent l'éclosion d'un acte libre, dans le respect de soi et le respect de l'autre.
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