Hannah, jeune lectrice qui n'a manqué aucun volet de la trilogie des Autodafeurs (Le Rouergue) a engagé une conversation virtuelle avec Marine Carteron, l'auteur de cette saga à succès, plébiscitée par le public adolescent.
Qui a tué Wellington, le grand caniche noir de Mme Shears, la voisine ? Christopher Boone, quinze ans, trois mois et deux jours , décide de mener l'enquête. Christopher aime les listes, les plans, la vérité. Il comprend les mathématiques et la théorie de la relativité. Mais Christopher ne s'est jamais aventuré plus loin que le bout de la rue. Il ne supporte pas qu'on le touche, et trouve les autres êtres humains... déconcertants.
Quand son père lui demande d'arrêter ses investigations, Christopher refuse d'obéir. Au risque de bouleverser le délicat équilibre de l'univers qu'il s'est construit...
Drôle et insolite. Guillaume Chérel - Le Point Mark Haddon signe un joli et attachant roman sur la différence. Tifenn Duchatelle - ELLE Ce premier roman a remporté le prix Whitebread du meilleur livre de l'année 2003.
Il a également reçu le Prix du Booktrust teenage.
Hannah, jeune lectrice qui n'a manqué aucun volet de la trilogie des Autodafeurs (Le Rouergue) a engagé une conversation virtuelle avec Marine Carteron, l'auteur de cette saga à succès, plébiscitée par le public adolescent.
Christopher ,un enfant autiste de 15 ans a trouvé le chien d'une voisine transpercé par une fourche.Il compte mener une enquête pour retrouver le coupable contre l'avis de son père qui préférerait qu'il ne s'occupe pas des affaires des autres . Pas simple pour Christopher de traverser la rue pour interroger les voisins mais il trouve le courage et son enquête va lui faire découvrir d'autres vérités qu'il ne soupçonnait pas.Un bon roman.
Un livre fabuleux que je conseille vivement et qui surprend toujours les lecteurs.Il faut se laisser emporter dans l'esprit de ce garçon et sa perception de la vie.
Christopher est un jeune autiste de quinze ans, hyper doué en math.
Ce livre est celui qu’il aurait écrit pour raconter son histoire.
Le titre m’inspirait depuis un bon moment, et je ne suis pas du tout déçue de ma lecture, au contraire.
Outre le fait que l’auteur maîtrise parfaitement les comportements de l’autisme, le tout est agrémenté de dessins et équations en tout genre qui allègent agréablement le récit.
Mais ce n’est pas tout simplement la vie d’un jeune autiste. Une intrigue aux multiples rebondissements retient l’intérêt du lecteur.
Un très bon moment de lecture !
Cela fait des années que j’entends parler de ce livre un peu partout (blogs, librairies, bibliothèques …), et même si le titre ainsi que la couverture m’intriguaient drôlement, il ne m’attirait pas plus que cela et je n’avais jamais pris la peine de lire le résumé. Puis j’ai appris que le personnage principal était atteint du syndrome d’Asperger (bien que celui-ci ne soit jamais explicitement nommé dans le roman), et j’ai soudainement eu envie de le découvrir : je vous l’avais déjà dit en introduction de ma chronique de Contrecoups, les maladies psychiques m’intéressent beaucoup, et l’autisme plus particulièrement. C’est pourquoi lorsque l’on m’a proposé ce roman en prêt, je n’ai pas hésité une seule seconde et je l’ai commencé aussi rapidement que possible, car j’avais vraiment hâte de m’y plonger !
Christopher a quinze ans et il est autiste Asperger. Il aime Sherlock Holmes, les mathématiques, l’astronomie, la nuit, la vérité, la pluie et son rat apprivoisé Toby. Il n’aime pas être touché, le jaune ni le marron, le bruit, la foule, les inconnus et les imprévus. Pourtant, le jour où un grand imprévu, la mort du chien de la voisine, a lieu, ce n’est pas la panique qui envahit l’esprit de Christopher, mais bien la volonté de démasquer le coupable. Il était bien loin de se douter que cette enquête allait le pousser à dépasser ses limites (Christopher est probablement un des personnages les plus courageux que j’ai eu l’occasion de rencontrer au cours de mes pérégrinations littéraires) … mais allait également ébranler toutes ses certitudes et bouleverser tout son univers bien ordonné.
Lorsque j’ai lu le résumé avant de commencer ma lecture, j’ai eu un peu peur que l’histoire ne soit au final qu’une simple enquête pseudo-policière réalisée par un adolescent bourré de clichés sur l’autisme. C’est toujours le risque, avec les romans basés sur un trouble de ce type : que l’auteur n’y connaisse rien et se contente d’user et abuser des stéréotypes véhiculés sur la maladie pour faire sortir son ouvrage du lot. Fort heureusement, cette double-crainte était infondée : non seulement l’enquête au sujet de la mort de Wellington (le caniche de la voisine) n’est qu’un prétexte pour introduire la véritable histoire, celle de Christopher, mais en plus on sent que l’auteur a travaillé avec des personnes autistes ! Des tas de petits détails le prouvent : Mark Haddon s’y connait, et ainsi pu aller plus loin que bien d’autres auteurs (qui se contentent d’illustrer plus ou moins maladroitement les trois grands pôles de la triade autistique sans d’ailleurs prendre en compte la spécificité du syndrome d’Asperger).
Quelques petits exemples en vrac : Christopher, notre narrateur, se perd régulièrement dans des digressions plus ou moins longues, plus ou moins cohérentes avec ce qui précède, car ses pensées « vont trop vite », une idée peut en entrainer des centaines d’autres et il lui est parfois très difficile de se fixer sur une seule en éclipsant les autres ; Christopher n’aime pas la foule mais il ne supporte pas non plus la solitude ; Christopher trouve cela stupide de la part des humains de croire que les extraterrestres seront forcément des êtres de chair alors qu’ils pourraient parfaitement être complétement différents de l’idée que l’on se fait d’un être vivant. Vous allez me dire que ce dernier point n’a rien à voir avec l’autisme, mais il illustre en fait une autre caractéristique des autistes Asperger : une vision finalement assez critique du monde dans lequel ils vivent. Ainsi Christopher, qui est incapable de soutenir une conversation, se demande souvent quel est l’intérêt du bavardage : à quoi cela sert-il de parler pour ne rien dire, s’il n’y a aucune information à transmettre, à quoi cela sert-il de discuter ?
Comme je l’ai déjà dit un peu plus haut, c’est Christopher lui-même qui nous raconte cette histoire, son histoire. Mais attention, il ne s’agit pas de son journal intime : le jeune homme veut écrire un roman, il se fait d’ailleurs aider par Siobhan, enseignante spécialisée, dans ce projet. Car cela n’est pas facile pour lui : Christopher ne sait pas, ne peut pas mentir, et comme certains Asperger, il n’arrive pas à faire preuve d’imagination. Aussi, pour écrire cette histoire, il ne peut s’appuyer que sur son vécu, qui est la réalité et la vérité : vous ne trouverez pas ici de coups de théâtre rocambolesque ou d’histoire d’amour pour pimenter l’intrigue, car Christopher ne raconte que ce qu’il s’est réellement passé. Autre particularité de ce roman raconté par un jeune Asperger : la narration. Elle est simple, très simple : épurée, sobre, efficace, elle va à l’essentiel, sans s’encombrer de fioriture inutile. Il s’est passé ceci, j’ai pensé cela, Untel a dit ceci, Untel a fait cela.
Je sais que bien des lecteurs ont été perturbés, dérangés, déconcertés par cette écriture si inhabituelle, si particulière. Bien que cela ne m’ait personnellement pas gênée - bien au contraire, j’ai finalement eu le sentiment d’être en présence de la narration la plus pure, la plus expressive, que j’ai jamais rencontrée -, je peux parfaitement comprendre leur consternation : cela peut être déroutant. Mais vraiment, ne vous laissez pas rebuter par cela : bien qu’étrange, cette narration a le mérite de proposer une immersion dans le mode de fonctionnement de pensée d’un adolescent dit « neuro-atypique », et je vous assure que c’est très instructif, très enrichissant, dans notre monde qui n’autorise finalement aucune déviance (en dépit de la « liberté d’expression » valorisée dans notre pays, celui qui a le malheur de dire un avis contraire à celui de la masse est automatiquement considéré comme hérétique … qu’on m’expliquer cette « logique » !). De la même façon, bien des blogueurs indiquent qu’ils n’ont pas réussi à s’attacher à Christopher. Aucune difficulté pour ma part : Christopher est à la fois tellement innocent et tellement intéressant (je suis probablement l’une des rares à avoir pris grand plaisir à lire ses raisonnements mathématiques complexes) que j’avais très envie qu’il sorte du papier pour qu’on puisse discuter astronomie ou biologie ensemble (même si au début, nous serions sans aucun doute aussi effrayés l’un que l’autre : je n’aime pas plus les inconnus que lui !).
Ce roman n’est finalement pas une enquête policière, mais bien plus un parcours initiatique. En cherchant des indices concernant le meurtre de ce pauvre chien (transpercé par une fourche, quelle mort horrible pour un petit caniche !), Christopher va faire d’étranges découvertes … Etranges car elles n’ont rien à voir avec cette mort mais tout à voir avec lui-même, son passé, son présent, sa famille. Il va devoir faire face à une masse d’informations qui s’avèrent être complétement contradictoires avec ce qu’il croyait être la vérité, la réalité. Mais cette fois-ci, pour la première fois, Christopher ne se laisse pas dépasser par la panique : il va être plus fort que ses nombreuses peurs et va sortir volontairement de ce quotidien rassurant pour en savoir plus. Cela va lui demander beaucoup d’efforts, va entrainer une grande fatigue émotionnelle, va être source de bien des crises d’angoisse, mais Christopher va réussir à faire quelque chose qui lui semblait jusqu’alors complétement irréalisable. L’auteur a fait tout son possible pour exprimer à quel point cela était difficile pour Christopher de faire ce qu’il était en train de faire. Pour faire comprendre à ses lecteurs, finalement, que ce qui est « banal » et « naturel » pour eux ne l’est pas pour tout le monde. Ce roman est un double-parcours initiatique : il y a celui de Christopher, qui apprend progressivement à évoluer dans le monde « normal », et celui du lecteur réceptif, qui apprend à mieux appréhender la différence dans toute sa splendeur pour ainsi, je l’espère, mieux l’accepter.
En bref, vous l’aurez compris, c’est un nouveau coup de cœur au compteur ! Ce livre, tout aussi atypique que son narrateur-personnage principal, est tout simplement captivant, émouvant, impressionnant. L’auteur a fait le choix de ne jamais nommé la maladie dont souffre Christopher, de l’évoquer à peine (c’est finalement au lecteur de rassembler les morceaux du puzzle et de les assembler pour saisir toutes les particularités de Christopher), afin, finalement, de ne pas réduire Christopher à cette maladie. Il est Lui avant d’être Asperger. Mais en même temps, l’auteur veut sensibiliser son lectorat à la différence, à sa richesse, à sa nécessité ; c’est rafraichissant, ce genre de roman didactique qui ne se contente pas de raconter une histoire mais qui fait réfléchir le lecteur sur la société, le monde, la vie. Je n’ai qu’une seule recommandation à faire : avant de lire Le bizarre incident du chien pendant la nuit, lisez Le chien de Baskerville ! Christopher spoile entièrement le dénouement de cette enquête de Sherlock Holmes, il m’est donc désormais impossible de la lire puisque je sais qui est le coupable, quels sont les faux indices, quels sont les vrais indices … Ne vous faites pas avoir et prenez vos précautions !
L'auteur, à travers ce livre, nous fait découvrir (en tout cas pour moi) l'univers de l'autisme. Il connaît ce monde pour avoir travaillé pendant des années auprès d'autistes légers ou sévères. Cette lecture est doublée par une enquête (semi policière) qui nous tient en haleine jusqu'au bout.
Un livre peut être "dérangeant" pour certains lecteurs, d'abord par le sujet, l'autisme. On vit avec Christopher, on pense comme lui, on a peur avec lui. L'enfant nous fait cheminer dans son univers.
Une surprise, les numéros des chapitres sont seulement des nombres premiers (233 chapitres). Il y a aussi des dessins, des croquis et une annexe avec des formules mathématiques …. et les réponses.
Un livre à lire pour comprendre cette maladie sans ce que cela soit une lecture médicale.
Des enfants bons lecteurs peuvent aussi lire ce livre (11 - 12 ans).
On y apprend la tolérance par rapport à la différence dans tous les domaines.
Lecture numérique
Ma chronique complète : https://vie-quotidienne-de-flaure.blogspot.fr/2016/09/le-bizarre-incident-du-chien-pendant-la-nuit-Mark-Haddon.html
Un livre qui sort des sentiers battus. C'est déjà un bonheur non ?
J'ai eu quelques difficultés à m'adapter au style mais il est plus que légitime et ce petit effort d'adaptation a été largement récompensé par un moment divertissant qui m'a également beaucoup appris et élargi mes horizons de pensée.
La vie quotidienne sous le prisme d'un enfant autiste : c'est dépaysant et enrichissant d'endosser le regard d'un autre si différent.
Mon petit frère étant autiste j'ai pris un réel plaisir à lire ce livre.
J'avais peur d'y trouvé certains clichés ou de me retrouver dans une histoire trop simplette mais finalement... quel surprise!
Ce handicape est expliqué avec simplicité et légèreté, aucune lourdeur, aucune gravité dans ce livre et woaw ce que c'est agréable de trouver un thème abordé de cette manière!
On est complètement plongés dans le cerveau de ce petit garcon très attachant.
J'y est retrouvé le quotidien avec mon frère : les peurs, les plaisirs, les batailles mais aussi les victoires. C'est émouvant, c'est drole, c'est différent, c'est la vie!
Bravo à l'auteur pour cette immersion!
Ce livre est touchant du fait que le lecteur soit immergé dans les pensées de Christopher un adolescent autiste.
Il est fascinant de s'apercevoir que tout est d'une grande logique dans son esprit. Contrairement à d'autres lecteurs, je n'ai pas trouvé ce livre drôle, car finalement son cerveau apparaît comme un ordinateur qui bug et Christopher ne fait preuve d'aucune empathie ou compassion, les sentiments d'amour lui semblent totalement étranger et ça, je trouve que c'est d'une grande tristesse...
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