Exceptionnelle, L'Année du tennis 2012 l'est déjà par la couverture de ce livre, qui met à l'honneur le Big Four dans toute sa splendeur, puisque pour la première fois, les membres de cette élite du tennis masculin, qui ont (presque) tout gagné depuis 2004, ont chacun remporté un titre du Grand Chelem.
Pour Roger Federer, à Wimbledon, c'était le 17e, alors que pour Andy Murray, c'était enfin le premier, après quatre échecs en finales. Auparavant, Novak Djokovic avait gagné son 3e titre majeur consécutif en Australie, avant d'échouer en finale à Roland Garros contre celui qu'il venait de torturer trois fois de suite au dernier jour d'un majeur : Rafael Nadal.
Un scénario plein de suspense. Une année formidable, pleine de coups d'éclat, de rires et de larmes, avec au coeur de l'été une médaille d'or pour Murray aux Jeux olympiques de Londres, et deux médailles pour le tennis français, en double, émotions à la clé.
C'est à Londres également que Serena Williams avait retrouvé le chemin de la gloire, en s'imposant à Wimbledon, avant de se parer d'or olympique elle aussi, puis de frapper un dernier grand coup à l'US Open. L'Américaine n'était pas nº1 mondiale pour autant ! Victoria Azarenka était passée par là, s'imposant d'entrée en Australie, avant le triomphe de l'immense Maria Sharapova à Roland Garros, où elle bouclait ainsi la boucle de son Grand Chelem personnel.
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