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La reconnaissance sociale et politique de la langue des signes émergeant à partir de la fin des années 1970 se fit l'instrument de la mutation d'une conception déficitaire de la surdité en une représentation culturelle et identitaire des sourds. Cette représentation prend aujourd'hui rang parmi le traitement social consenti aux minorités, parallèlement à la montée au zénith de la problématique de l'inclusion relative à la prise en compte des handicaps.
Cette représentation ne rend pourtant pas grâce à la diversité des surdités, des sourds et de leurs trajets individuels réels. Elle échappe à la prise en compte des enjeux éducatifs, pédagogiques et psychiques propres aux surdités congénitales sévères et profondes chez l'enfant, et objecte à l'appréhension de leurs retentissements sur la parentalité.
Dès lors, que recouvrent les dynamiques militantes, inscrites dans les espaces professionnels, sociaux et culturels de la surdité ? Quelles images, quels espoirs, quels fantasmes la langue des signes vient-elle plus largement faire résonner ? Quelle est donc l'économie psychique sous-tendant la fascination pour la langue des signes, pendant contemporain de son ancienne diabolisation ?
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