Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
De la lutte entre le corps et l'esprit naît chez Constance Chlore une sensualité ne reniant rien de sa source : l'animal dans l'homme et pourquoi pas le végétal. Le langage, c'est-à-dire le désir de dire, s'impose à la poète dont la vitalité pulse à chaque détour de phrase. Le poème est un tigre bondissant que les mots tentent de dompter.
« ... Nous habitons le même sol nous respirons l'air, nous sommes vivants La mort, la folie : tenues dans la gueule Mots, souffle, regards nous reconduisent à nos frontières Dans la solitude des épines tu mêles ton odeur à celle des fleurs Dans des traces aveugles tu fais le chemin Là, tes noms boiront : chaque ombre a du sens ... » L'air respirait comme un animal est le treizième recueil de la collection Le Vrai Lieu
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