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Si je devais résumé ce tome : trop de Mark, pas assez de Miles.
La danse du miroir est une réussite du point de vue du traitement de la psychologie des personnages. L’analyse des comportements et sentiments de Mark est hyper intéressante, très crédible mais un poil trop présent à mon goût. Mark a une prédisposition à l’auto-apitoiement qui bien que très bien dosée et crédible m’agace. Je n’aime pas ce genre de personnage, j’ai envie de les secouer même si dans ce cas je dois admettre que c’est bien fait. C’est un tome plutôt introspectif, donc lent et sans trop d’action. C’est bien fait, c’est crédible mais ce n’est pas ce que je cherchais en sortant un tome de la saga Vorkosigan. Pas évident de parler d’un tome si loin dans la saga mais je vais quand même donner des pistes autour des sujets abordés. Quel est l’influence de l’environnement sur notre construction ? A quel point à partir d’un même pool génétique, le résultat peut être différent ? qu’est ce qui est inné et qu’est ce qui est à acquérir ? Et puis il y a une présentation très bien faite autour de l’obésité, des facteurs qui peuvent jouer et on montre bien que c’est complexe et « multicause ».
Un très bon tome, même si Mark et moi ce n’est pas la joie.
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