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À côté des foyers prestigieux que constituent Florence, Venise ou Rome, l'Italie du XVe siècle témoigne d'une étonnante diversité de cours et de centres humanistes qui font appel à de nombreux artistes pour servir leur prestige politique, militaire et culturel. Quel rôle jouent ces cours dans la formation de la Renaissance italienne au Quattrocento ? Après avoir défini les notions essentielles pour comprendre le contexte de la création artistique - importance des traditions régionales, influence du nord des Alpes, vertus requises du prince, telles magnificientia, splendore et maiestate, place de l'artiste dans la société et relations avec son mécène -, l'ouvrage développe l'originalité de cinq cours : Naples sous le règne d'Alphonse d'Aragon, Urbino et Federico da Montefeltro, la cité de Milan avec Ludovic le More, la principauté de Ferrare et la famille d'Este, enfin la ville de Mantoue et les Gonzague. Se substituant alors à l'image erronée du « génie de la Renaissance » se dessine le portrait de l'artiste courtisan, du peintre, architecte ou sculpteur souvent itinérant, voyageant de cour en cour pour proposer ses services, assujetti aux conditions matérielles et au bon vouloir du prince, qu'il s'agisse de Mantegna travaillant à Ferrare puis à Mantoue ou de Léonard de Vinci partant pour Milan.
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