"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le XVIIIe siècle passe pour avoir été celui du café, du sucre, des chocolatières et des indiennes. Certes, mais pour convoyer les vaisseaux marchands, pour protéger la pêche et le commerce, pour défendre Fort-Royal ou Louisbourg, la marine française dut livrer la première des Batailles de l'Atlantique. Du sac de Rio de Janeiro par un Malouin (Du Guay-Trouin) - lors de la guerre de succession d'Espagne (1701-713) à la bataille de la Chesapeake sous les ordres d'un Provençal (le compte de Grasse) durant la guerre d'Amérique -, la marine française semble voler de succès en succès. Mais les guerres de la sucession d'Autriche (1744-1748) et de Sept Ans (1756-1763) sont là pour montrer combien durent être grands les efforts des Choiseul, Sartine et Caastries pour doter un royaume d'une marine autre que celle de Joseph Vernet. Grâce à eux, un siècle commencé par la prise de Gibraltar par la Royal navy (1704) put s'achever dans l'Inde par les combats glorieux du bailli de Suffren, remportés peu avant que n'appareille M. de La Pérouse, car le siècle de la guerre sur mer fut aussi celui des Bougainville, des Cook et des d'Entrecasteaux.
Michel Vergé-Francheschi est professeur d'Histoire moderne à l'Université de Savoie. Il est depuis 1995 Directeur du Laboratoire d'Histoire et d'Archéologie maritime à l'Époque moderne du CNRS, URA 1989 (Musée de la Marine/ Paris IV-Sorbonne).
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