"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
José Pérez Ocana naît dans un village andalou pendant la dictature franquiste, en 1947. En 1973, il « émigre » à Barcelone, qu'il pense plus accueillante pour lui, mal accepté dans son village parce qu'homosexuel. Il s'y fera une place, plus connu pour sa défense des exclus du régime et par ses extravagances que pour son activité artistique, pourtant intense. Déguisé en soleil pour une fête de son village de Cantillana, son costume s'embrase et il décède des suites de ses brûlures en 1983, à 36 ans.
Pendant deux décennies, sa mémoire est très peu convoquée, jusqu'à une renaissance puissante au début des années 2000. Considéré comme un malade mental dans sa jeunesse parce qu'homosexuel, trublion provocateur pendant la transition démocratique, il devient au fil des ans un « pionnier mythique de la Transition », un « Andalou universel », « Ocana le Grand », icône de la Movida barcelonaise.
Cet ouvrage étudie les causes et les circonstances de cette reconnaissance et de cette légitimation tardives. Il tente d'expliquer pourquoi et par quel processus une société peut redécouvrir, réhabiliter et légitimer un personnage, après l'avoir rejeté puis presque oublié. Il nous propose également un vaste voyage dans l'Espagne de l'après franquisme, de la transition démocratique jusqu'à aujourd'hui.
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