"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Avec Vatican II, l'Église catholique se confronte tout à coup à la liberté. Que s'est-il passé ? L'Église n'a pas changé de foi. Elle a opéré une rupture politique radicale en constituant la première synthèse entre les pensées politiques classique et moderne.
Comment l'Église catholique est-elle passée du rejet de la liberté politique et religieuse à son acceptation ? Que s'est-il passé lors du concile Vatican II ? Comment s'est opérée cette rupture radicale dont témoigne la déclaration Dignitatis Humanae ?
Loin de constituer une interrogation d'ordre purement théologique, la liberté religieuse est d'abord une liberté politique. Certes, Vatican II constitue un tournant majeur, annoncé par la pensée catholique la plus perspicace (Lubac et Maritain en tête), et toute idée de continuité s'avère démentie par les textes. Toutefois, comme le montre brillamment François Huguenin, cette rupture, cette conversion, ne relève pas de la foi, mais de la pensée politique.
En se confrontant réellement à la question de la liberté, l'Église réunit pour la première fois l'héritage de la politique classique, marquée par le souci du bien commun, et celui de la pensée moderne, reposant sur la protection des libertés et des droits individuels.
Une synthèse inédite, magistrale et passionnante.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !