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Dans La grammaire des os, Tonya Foster se demande s'il est encore possible de parler, de dire les choses, les êtres et le monde.
La langue trébuche, le langage achoppe. La langue, c'est à la fois l'organe et le discours : la poésie de Tonya Foster veut être là, sur le bout de la langue, à la commissure du corps et des mots, pour interroger leur commerce, l'aller et retour de la chair aux syllabes, les marques que laissent ces dernières. Dans le Harlem du 21e siècle, paysage urbain parfois violent, dire et parler c'est aussi s'efforcer de sentir, savoir et connaître. C'est essayer de saisir le spectre des couleurs, du noir de la peau au rouge du sang, et les significations qui leur sont assignées. « Ce poème est une ville de visages désertés par l'espoir d'un nous ». Apprendre une nouvelle grammaire avec Tonya Foster, c'est se frayer un passage, c'est essayer d'arracher une place et d'en faire pour les autres sans attendre une invitation qui ne vient pas. La poésie est cette invitation.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Olivier Brossard, Vincent Broqua, Abigail Lang et Béatrice Trottignon.
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