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Max Feder est riche. Immensément. Une fortune aux origines troubles, mais après tout, qu'importe ? Car Max Feder va mourir. Et dans ses vieux jours, ses derniers mois, le plus précieux de ses trésors se résume à une bague et ce qu'elle contient, le symbole d'un amour aussi ancien qu'absolu. Éternel, littéralement, puisque l'objet de son amour perdu ne peut pas mourir... Or il semble bien que pour Max Feder, au crépuscule d'une vie tumultueuse, le temps soit venu d'entreprendre un ultime voyage, celui de toutes les remises en question, de tous les possibles...
La Fontaine des âges, finaliste des prix Hugo et Asimov's 2008, a reçu le Prix Nebula 2008
Lecture particulièrement laborieuse malgré le peu de pages tellement je me suis ennuyée à suivre les élucubrations d'un personnage peu affable et pas attachant pour un copeck. Et ce, malgré un léger soubresaut d'intérêt à la toute fin. Je ne m'étendrai pas plus au risque de spoiler le peu qu'il y aurait à dévoiler. Tout ça pour ça, quand bien même l'univers aurait pu s'avérer bien plus intéressant malgré du gros réchauffé. Certes, le thème central est surtout de se trouver des excuses jusque dans la mauvaise foi pour prolonger son existence ou pas - quitte à se raccrocher à de vieux souvenirs éventés - ainsi que l'exploitation pour ce faire. Arrive une conclusion exaspérante sans surprise. Bref, ça ne l'a pas fait pour moi.
Lu dans le cadre du Pumpkin Autumn Challenge 2023 : Automne des bois et au-delà - Racket racoon on the run. Mots-clefs : SF/ Expérience.
Le traitement des évolutions médicales et de la vieillesse semblent être des thèmes récurrents chez Nancy Kress et encore une fois la façon dont elle aborde ces thèmes me plait beaucoup.
Max est vieux et riche mais il ne l’est pas devenu riche de manière très honnête. Il attend la mort dans sa maison de retraite et se remémore une partie de sa jeunesse. Un jour, son fils et sa famille font leur b.a. et viennent le voir. Pendant cette visite, un des garçons détruits un papier qui était hyper important pour Max. C’est le déclic, il va se reprendre et tout faire pour faire revivre ce souvenir. C’est le début d’une quête et d’une course poursuite où cohabitent les souvenirs de son passé à Chypre et sa vision de la société actuelle. Max est une crapule plus attachante qu’il n’y parait.
Il existe un traitement qui permet de stopper le vieillissement pour 20 ans. Vingt ans jour pour jour après le traitement, tu meurs.
Les réflexions autour de ce traitement sont très intéressantes.
Vaut-il mieux vivre 20 ans en pleine forme ou plus longtemps mais en se dégradant petit à petit ? Faut-il choisir la date de sa mort mais en profiter en pleine forme ou laisser faire la nature ? Quelle est la part de choix individuel et celle induite par la société ? Est ce vraiment un choix pour chacun ou est ce que ça dépend de sa classe sociale ? Comment vieillit-on ? Comment est-on perçu quand on choisit de vieillir ? Existe-on encore quand on est en retraite et qu’on a laissé les reines à son descendant ? Quelle est la place de chacun quand il y a un héritage partiel pré-décès ?
Cette novella est bien rythmée, on navigue entre bas fond et haute société.
J’aime cette façon de traiter de la vieillesse, de parler de l’éthique et de la façon dont on est perçu quand on n’est plus au maximum de sa forme.
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