"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Une jeune femme, en apparence calme et sans histoire, vient d'être arrêtée pour meurtre. Pour son mari, c'est la stupéfaction. Par l'entremise de l'avocat choisi pour la défendre, elle nous livre peu à peu l'histoire de sa vie.
C'est l'histoire deux soeurs jumelles, d'un père absent et d'une mère abusive. C'est l'histoire d'un terrible secret de famille... Et celle d'une tragédie annoncée.
Gros coup de coeur pour ce roman graphique.
Le coup de crayon est simple, sobre, les couleurs légères.
L'histoire commence par la fin, et au fur et à mesure de notre lecture, on découvre les raisons de ce passage à l'acte, la difficile vie auprès d'une mère non aimante, d'un oncle et une tante présent pour la vie de leurs nièces.
Magnifique histoire.
Voici une histoire familiale des plus terribles associée à un dessin particulièrement doux et subtile. Une belle surprise puissante.
Cette BD dont la couverture est trompeuse dans son dessin et ses couleurs douces.
En effet elle raconte un drame dont nous sommes amenés petit à petit comprendre les rouages.
On est tenu en haleine jusqu’à la dernière page.
Cette BD aborde les thèmes de la gémellité et de son aspect fusionnel, de l'éducation et de ses conséquences sur le développement d'un enfant, de la manipulation, de l'injustice, de la maladie mentale et de ses ravages sur l'entourage...
Une histoire bouleversante et glaçante racontée avec talent et sensibilité.
Un très beau graphisme aussi avec de belles couleurs pastels pour une histoire de grande souffrance et de violence.
Pour un premier ouvrage bravo à l'auteure..Un coup de cœur pour moi aussi!
Un suspens parfaitement maîtrisé. L’histoire commence par la fin, Fanny est arrêtée pour le meurtre de sa mère et de sa jumelle, Tania. Fanny va expliquer à son avocat les causes de ce délit. Une mise en scène de grande qualité pour une auteure dont c’est le premier ouvrage.
J’ai beaucoup aimé le portrait de la mère. Personnalité toxique qui choisit délibérément de privilégier Tania au détriment de Fanny. Ou comment des adultes névrosés peuvent décider de la vie d’un enfant en usant de manipulation, de sadisme et d’injustice.
J’ai beaucoup aimé aussi le traitement du thème de la gémellité. L’aspect fusionnel des jumelles est parfaitement décrit, et accentué par ce qui s’est passé à leur naissance.
J’ai bien aimé le graphisme aussi : les fonds de différentes couleurs, les tons froids et pastel, en contradiction avec la souffrance et la violence des événements. Il indique ainsi, l’inéluctabilité de ce qui va se passer.
Un drame psychologique qui interroge sur l’importance de l’éducation dans la construction de la personnalité.
Fanny et Tania, Tania et Fanny sont deux sœurs ou plus exactement des sœurs jumelles, des monozygotes que seul le regard d’une mère peut différencier. Mais ce sont également deux fillettes liées par un terrible secret de famille que cette mère acariâtre, en raison de ses addictions et de l’absence du père, leur a caché.
Alors pourquoi Fanny se retrouve-t-elle, à l’issue de ce réveillon de Noël du 24 décembre 2006, en garde à vue au commissariat de police, maculée de sang et dans un état mutique ?
Comment Fanny, celle que son compagnon Thibault appelle "mon ange", devient d’un seul coup d’un seul, cette étrangère dont il ne comprend pas le terrible geste insensé ?
C’est ce que Maître Garelle, l’avocat de Fanny va essayer de comprendre en la faisant se replonger dans ses souvenirs d’enfance.
Dans cet album, ce sont à des allers-retours auxquels la scénariste Sylvie Roge, nous fait assister entre la jeunesse de ces deux jeunes filles et le drame qui se produit en cette nuit de Noël.
On découvre une mère très absente qui confiera, pour leur plus grand bien, les fillettes à leur tante Pauli et leur oncle Louis. Mais cette infime présence de tendresse n’empêchera pas les rancœurs accumulées au fil des années, de ressortir et de créer une telle déflagration de violence.
La surprise qui accompagne la lecture de cet album se situe dans l’aspect des dessins. Comment avoir eu cette judicieuse idée d’associer une histoire familiale des plus terribles à un dessin d’une telle douceur ?
Les fillettes, puis les femmes qu’elles deviennent, sont d’une beauté rare et étonnante, d’autant plus qu’elle est déclinée à la puissance deux. Olivier Grenson le dessinateur a été capable de montrer, dans le personnage de la mère, à la fois la terreur et la beauté de son trait.
Cet album nous livre un récit dans lequel on s’engouffre sans même imaginer jusqu’où, l’inimaginable va nous conduire. C’est une véritable prouesse réalisée les auteurs que de faire se côtoyer autant de beauté avec autant de haine et de ressentiment.
Voilà une lecture qui ne laisse pas insensible… Cette couverture m’intriguait depuis sa sortie, Je savais que je finirais par plonger dans ses eaux troubles…
Déjà le travail d’Olivier Grenson est magnifique… Les couleurs douces (à part ce rouge…), les personnages vivants, et si certaines cases pourraient être tirées de « Martine à la plage », le contraste avec la violence et la dureté de l’histoire est saisissant.
Une violence psychologique semée par une mère aigrie, une violence mystérieuse liée aux incertitudes du passé, du père et une violence passionnelle, celle de la gémellité.
Un drame dont on ne sait rien démarre donc cet album… L’histoire va tenter ensuite de nous expliquer ce qui a mené à ce drame… on est tenu en haleine jusqu’à la dernière page.
Bravo aux deux auteurs qui parviennent à nous raconter cette histoire glaçante avec talent et sensibilité.
Un coup de cœur pour moi !
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