"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
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Voilà encore un de ces romans captivants dont Kathryn Hugues a le secret!
Dès les premières pages on bascule dans un autre monde, une autre époque et quand on s'y plonge, on a du mal à revenir à la réalité tant la lecture d'un chapitre en appelle un autre.
Alors, de quoi parle ce roman au titre si alléchant?
Tout commence en 1956 lorsqu'Amy, une jeune femme au sortir de l'adolescence est internée contre son gré dans un hôpital psychiatrique. On va y découvrir la violence de cet internement qui ne nous paraît pas, du point de vue, de la jeune fille ni de celui d'Ellen Crosby, jeune infirmière en formation, tout à fait justifié.
Mais que lui reproche-t-on exactement? Est-elle la folle décrite par sa belle-mère ou n'est-ce qu'une stratégie machiavélique pour la faire sortir de leurs vies? Combien de temps Amy restera-t'elle internée dans cet endroit?
Pour le découvrir, il faudra attendre 2006 et la pugnacité de Sarah, jeune historienne curieuse d'écrire un ouvrage sur ce lieu laissé à l'abandon.
Voilà donc une très jolie histoire que je conseille vivement et qui ne laissera pas indifférent.
Un roman basé sur l'histoire vraie des valises retrouvées dans un asile abandonné. www.willardsuitcases.com
Amy est une jeune femme venant tout juste d'être internée dans un hôpital psychiatrique, un "asile de fou" comme la population se plaisait à appeler ses nouvelles institutions pour malades mentaux. Malgré sa souffrance et son déni face à l'évidence, Amy va murir en faisant face à un destin résolument enclin à lui démontrer que chaque étape de sa vie sera un combat de plus à gagner. Près de cinquante ans plus tard, Sarah décide de sonder l'âme de l'hôpital et de découvrir le récit de ses pensionnaires.
Je ne saurais dire si ce roman en dit trop ou pas assez. Le décor est planté, l'environnement psychiatrique dans lequel évoluent les protagonistes pose les bases d'une ambiance qu'on s'imagine lourde et pleine de secrets. Et pourtant...je m'attendais à retrouver des personnages puissants, meurtris et ayant beaucoup plus de hargne et de vécu. Peut être me suis je trop laissée emporter par les critiques dithyrambiques et n'ai pas su apprécier la simplicité et la douceur de cette œuvre. Oui, peut-être... Néanmoins, je reste sur ma faim face à cette histoire qui manque à mes yeux de profondeur et d'émotions, appréciant un peu plus les récits qui poussent le côté mélodramatique jusqu'au bout.
Après avoir lu les deux autres romans de Kathryn Hughes « Il était une lettre » et « Il était un secret », j’avoue que je reste très mitigée quant à celui-ci.
Le sujet abordé est, sans aucun doute, délicat et, cependant, malgré les faits décrits, je n’ai pas réussi à m’attacher vraiment aux personnages. Je pense que l’auteure aurait pu approfondir d’avantage les personnalités des personnages ainsi que l’intrigue. Tout est trop en surface et c’est dommage, car la thématique apportée permet effectivement de bien plus.
Une lecture facile et un sujet intéressant sans aucun doute, mais qui m’ont tout de même un peu déçue.
Autre roman découvert grâce aux éditions Calmann-Lévy, via Net Galley : La clé du cœur de Kathryn Hughes.
2006. Sarah, bibliothécaire et historienne de formation, se met à fouiller les vestiges d'Ambergate, un asile abandonné depuis plusieurs années, dans le but d'écrire un livre. Sarah va retrouver les effets personnels des anciens patients, et découvrir une lettre qui va la bouleverser.. Alors, elle décide de rechercher à qui cette lettre était destinée.. pour lui annoncer la vérité...
En parallèle, nous revenons dans les années 50 et nous allons faire la connaissance d'une élève infirmière mais aussi d'Amy, une jeune patiente. Cette dernière a mal vécue la mort de sa mère, et le fait que son père vienne d’avoir un enfant avec une autre femme. Sur un coup de folie, elle a embarqué le bébé avec elle dans la rivière. Les deux sont sauvés à temps, mais sa belle-mère a exigée qu’elle soit envoyée dans un asile de fous nommé Ambergate. Alors, la vie de la jeune fille va changer du tout au tout...
Je ne vais pas vous en dire plus, je dois vous avouer que je n'avais pas lu le résumé quand j'ai demandé ce roman. Ayant apprécié Il était une lettre de cette romancière, j'étais super contente de pouvoir découvrir son dernier roman ; et je n'ai pas du tout été déçue de ma lecture.
Tout mais alors tout m'a plu dans ce roman, à commencer par le fait qu'il se déroule en partie dans un asile psychiatrique dans les années 1950. Le cadre change des romans que je lis habituellement. Certains passages m'ont beaucoup touché et on sent que l'auteure a fait des recherches pour écrire son roman.
L'histoire est très bien ficelée, tout se tient de la première à la dernière page. Même si on vogue entre les deux époques, je ne me suis jamais sentie perdue. J'ai apprécié les personnages, le dénouement de cette histoire et je suis très enthousiaste vis à vis de ce roman.
Quel bon moment de lecture :)
Je mets un très joli cinq étoiles à La clé du cœur, que je vous invite à découvrir à votre tour.
✏️J'ai retrouvé avec grand plaisir la délicieuse plume de Kathryn Hughes (Il était une lettre, Il était un secret).
Dans celui-ci, Sarah, historienne, se rend a Ambergate, ancien asile psychiatrique en ruine pour écrire un livre. Elle y découvre une salle contenant des valises ayant appartenu à d anciennes pensionnaires. Et nous voilà transportés dans les années 50 entre les murs de cet asile d'un autre temps tenu par des soeurs. On suivra Ellen, jeune élève infirmière et Amy, jeune fille internée à la demande de son père. Les 2 jeunes femmes tenteront de trouver leurs marques dans cet environnement austère isolé.
Un drame surviendra, marquant à jamais ces 2 femmes... Sarah découvrira une lettre dans une des valises et cherchera à faire éclater la vérité.
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Autant j'ai vraiment aimé toute la partie qui se déroule dans les années 50, la vie quotidienne à Ambergate, mais j'ai moins accroché au raccord entre le passé et le présent, et le lien de Sarah avec Ambergate. La fin du roman m'a moins plue.
Cependant, l'auteur réussit à nous emporter avec Amy et Ellen, on endure avec elles le lourd cadre institutionnel d Ambergate des années 50.
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