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Grâce à - ou à cause de - sa formation philosophique, fouad rifka, dans sa poésie, tend vers une signifiante pureté de la parole, ou ce que bachelard appelait, parlant de la poésie, une " métaphysique instantanée ".
Peut-être même voudrait-il, comme il le note dans le poème qui donne son titre à l'ensemble, la cabane du soufi, oublier la poésie pour devenir pleinement poète. le paradoxe n'est qu'apparent. tous les poètes dignes de ce nom savent que la parole poétique tend au silence, de même qu'en peinture, malevitch a fini par peindre un carré blanc sur fond blanc.
Les poèmes de fouad rifka sont, à mes yeux, comme autant de paraboles de l'état poétique, où l'essence voudrait se faire quintessence.
Si nous écrivons des poèmes, c'est bien, comme l'affirme fouad rifka, parce que " nous voulons demeurer/dans l'herbe de la pierre/dans la pierre des foyers ".
Jean orizet académie mallarmé.
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