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Ivan, Boris, Alexandre et nous : les émigrés russes du cinéma français (1920-1939)

Couverture du livre « Ivan, Boris, Alexandre et nous : les émigrés russes du cinéma français (1920-1939) » de Francoise Navailh et Lenny Borger aux éditions Editions Du 81
Résumé:

Fuyant la révolution bolchevique, une poignée de Russes arrivent en France et révolutionnent le cinéma français, y apportant diversité et beauté. Parmi eux, quelques noms se détachent. Ivan Mosjoukine, la star aux yeux miroir de l'âme qu'Abel Gance voulait pour incarner son Napoléon, qui... Voir plus

Fuyant la révolution bolchevique, une poignée de Russes arrivent en France et révolutionnent le cinéma français, y apportant diversité et beauté. Parmi eux, quelques noms se détachent. Ivan Mosjoukine, la star aux yeux miroir de l'âme qu'Abel Gance voulait pour incarner son Napoléon, qui déclencha la vocation de Jean Renoir et que Romain Gary rêvait d'avoir pour père. Boris Kaufman, frère de Dziga Vertov et opérateur de génie pour Jean Vigo, Elia Kazan et Sidney Lumet. Alexandre Kamenka, directeur du légendaire Studio Albatros de Montreuil dont les films et les archives sont à l'origine de la Cinémathèque française. Et puis les producteurs Joseph Ermolieff, Wladimir Wengeroff ou Dimitri Kharitonoff aux réussites éclatantes à Moscou, Paris et Berlin ; l'acteur Vladimir Sokoloff au générique de nombreux films prestigieux tant en France qu'en Allemagne et aux États-Unis. Sans oublier les metteurs en scène comme Victor Tourjansky, Alexandre Volkoff, Anatole Litvak ou Léonide Moguy au talent cité par Quentin Tarantino ; les décorateurs comme Eugène Lourié ou Georges Wakhevitch, les costumiers comme Georges Annenkov, les maquilleurs, les musiciens, etc. Et que serait le cinéma d'animation sans le magicien Ladislas Starewitch ? Ces émigrés, que la France a adoptés, ont en retour fait la richesse du cinéma dans leur pays d'accueil. Ce livre leur rend enfin justice.

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