Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Entre investigation linguistique, aventure anthropologique, récit de voyage et roman picaresque, dans le tourbillon hallucinatoire des temps de la réminiscence, Indiens en bleu de travail interroge et réactive l'idée de pouvoir : pouvoir évocateur des mots et de la parole, qui ressuscite une réalité disparue, pouvoir coercitif du langage et du chant, qui guérit, contraint et empoisonne. Pouvoir porté par le franchissement : ceux qui étaient morts sont vivants, le sujet s'ouvre à l'infini. Indiens en bleu de travail est aussi le constat d'un échec et d'une occultation programmée : « les Indiens ont disparu, il n'y a plus de chant à enregistrer ». Publié en 1949 sous l'impulsion de Fred Morgan dans le Hudson Review, Indiens en bleu de travail est largement apprécié et, par la suite, distribué par Carl Salomon, alors éditeur chez A.A Wayne. De Angulo maitrisant plus de 17 langues amérindiennes, souvent obscures et rares, témoigne entre autres avec ce livre, plus que d'une simple culture et d'un paysage, mais de tout un pan de l'Histoire humaine, mythique autant que mystique.
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A gagner : la BD jeunesse adaptée du classique de Mary Shelley !
Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Chacune des deux demeures dont il sera question est représentée dans le sablier et le lecteur sait d'entrée de jeu qu'il faudra retourner le livre pour découvrir la vérité. Pour comprendre l'enquête menée en 1939, on a besoin de se référer aux indices présents dans la première histoire... un véritable puzzle, d'un incroyable tour de force