"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« Être seule sans m'aimer me conduit à l'autodestruction.
Être en couple sans m'aimer me conduirait à la dépendance affective.
Être seule face à mon objectif me conduit à être Emmanuelle.
L'appareil photo prend forme humaine.
Témoin de mon existence, on communique en silence. Telle une peintre, ma chair est ma gouache, tout ce qui me vêtit ou m'entoure est ma palette de couleurs. Les mots ne sortent pas, l'écriture est douloureuse, mon parlé est confus, ce medium est le seul moyen de m'exprimer précisément. Et c'est à l'homme que je m'adresse certes son physique est spécial : l'appareil photo vissé sur un trépied a trois jambes et l'objectif ressemble à un grand oeil.
Une façon de bien tenir debout avec ce que j'ai à lui dire et lui montrer. Souvent les femmes s'identifient sur mes photos et les hommes se sentent séduit mais il n'y a pas vraiment de rencontre entre les deux sexes, juste une tentative de communication. Même si on considère souvent le travail d'autoportrait comme une biographie, j'aspire à m'effacer car je ne souhaite pas parler de moi dans ce travail mais de la Femme.
Un être sensible, complexe et profond qui a l'illusion, la sensation déformée d'avoir libéré sa féminité dans un monde où l'apparence est reine. Mes images font appel au passé et se cicatrisent au présent, chaque femme porte en elle les souvenirs d'une petite fille qui cherche à grandir au milieu de repères incertains. C'est ce passage dans l'inconnu qui m'intéresse... » Emmanuelle Bousquet
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