Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Qu'est-ce que l'impossibilité de penser? C'est la première question posée par Antonin Artaud. Pour lui cette maladie n'est qu'un dysfonctionnement psychologique. Sa maladie consiste à son incapacité de faire correspondre rétrospectivement sa pensée intérieure aux paroles extériorisées. A l'époque le moi artaldien restait minimisé. Tout cela renvoie à une théorie théâtrale tout à fait particulière. Certes sa théorie reste cohérente en ce sens qu'il s'agit toujours de la relation entre le texte et l'acteur. Mais dans les années 30 comme le texte fonctionne comme un double qui hante préalablement le moi de l'acteur. Par contre, sur son tard, Artaud n'accepte plus l'antériorité du texte par rapport à l'acteur, ce qui rend impossible le théâtre au sens ordinaire du terme. Or cette centralité du moi artaldien n'est pas un solipsisme mais que rétrospective, ce qui lui permet de développer sa propre poétique et d'établir un nouveau sujet littéraire: sujet de lecture qui domine rétrospectivement l'espace poétique. L'hypertrophie du moi n'est point un symptôme de la schizophrénie, mais un support théorique à la poésie contemporaine, comme la poésie sonore ou littéraliste.
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Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
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