"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Mal contagieux pourrissant lentement les corps, reléguant de sinistres compagnies en marge des communautés humaines, la lèpre, endémique dès les premiers siècles de notre ère, obsédante, impressionna l'homme médiéval plus que toute autre calamitié. Quelle était la vie quotidienne du lépreux de jadis ? Rejeté, coupé des siens et des hommes - et même déclaré « mort au monde » lors de funèbres liturgies - errant ou confiné dans les maladreries, comment survivait-il ? Qui l'assistait dans sa souffrance, et comment les léproseries étaient-elles organisées ? Que pouvaient les médecins d'alors contre un fléau suscitant tant d'effroi et de fantasmes ? Quelle était, dans le calvaire des lépreux - ces pitoyables exclus - la part des rumeurs, des réactions populaires ou des croyances religieuses ? Lazare, et d'autres personnages bibliques, permettaient à l'homme du Moyen Age de déchiffrer la sombre énigme de cette tragique maladie : salaire du péché, image de la déchéance humaine ou signe paradoxal d'élection rapprochant mystérieusement le ladre du Christ, la lèpre devient marque de damnation ou de salut. Cet ouvrage, fruit de quinze années de recherche, fait surgir du passé la terrible silhouette du lépreux agiatant sa crécelle et devant qui chacun s'écarte.
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