"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Dès la fin de la République (iie-ier s. a. n. è.), et pendant tout le Haut-Empire, l'Hispanie fut le « supermarché » de Rome et de son empire, qui y trouvèrent, en quantité, métaux et divers produits de grande consommation, du vin, de l'huile et des salaisons et sauces de poissons. Cette richesse alimenta un commerce d'exportation qui, avec le temps, s'amplifia, s'organisant et se structurant ; en témoignent les innombrables vestiges qu'il a laissés : épaves sous-marines, lingots métalliques, débris, par millions, des amphores qui ont transporté les produits hispaniques. Derrière ce trafic, il y avait toute une infrastructure, des ports, des routes commerciales et des commerçants, en d'autres termes des réseaux. L'archéologie sous-marine et l'épigraphie, celle en premier lieu de l'instrumentum (amphores, lingots) permettent de les étudier. C'est l'objet de ce livre qui a pour ambition de proposer, pour la première fois, une analyse d'ensemble de ce vaste commerce au long cours, à la fois maritime, fluvial et terrestre, qui permit à l'Hispanie de rayonner dans l'Empire, et à Rome en premier lieu.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !