"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
«J'ai 14 ans, c'est le printemps. Il n'y a encore personne dans l'Église, sauf le prêtre. Il cherche quelque chose. Cette chose est probablement en haut, chez lui. Il me propose de l'accompagner ... » Au sein d'une communauté soudée où règne l'autorité et le charisme d'un prêtre, il est difficile de faire connaître les abus dont il vous a fait la victime. Mais c'est le prix à payer, le chemin obligé pour renouer avec la vie.
Il ya chaque jour des milliers de cas d'abus sexuels par des personnes dépositaires d'une autorité familiale ou religieuse. La plupart finissent enterrés sous le poids de l'entourage et de la culpabilité, le silence des années. Pourtant, Isabelle Manoukian a choisi un jour de ne plus se taire. Malgré la prescription des faits, elle a fait un signalement au procureur de la république, déclenchant une enquête. plus tard lui viendront des images. Car Isabelle Manoukian est peintre. Ses images diront d'abord le poids de la communauté puis verront émerger le bourreau, le berger, avec la fascination qu'il exerce sur chacun. Suivront ensuite l'enfer de la culpabilité, la traversée du désert, et enfin la joie, la lumière: l'amour. Grain de grenade n'est pas le récit d'un abus, Grain de grenade n'est un témoignage. C'est un fil fragile, une voix qui déroule les images rayonnantes d'une renaissance. En s'appuyant sur le symbole et sur le mythe, Isabelle Manoukian dépasse les limites de l'anecdotique ou du sordide. Elle signe plus qu'un livre de jeunesse : un livre de jouvence.
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