Écrire la biographie d'un homme qui a vécu voici six siècles ne fut pas une tâche aisée car non seulement le personnage était d'une complexité redoutable mais était aussi devenu légendaire. L'historien se heurta donc en permanence à la légende que Fébus a contribué à façonner de son vivant.
La légende veut que des cristaux de sel sur les soies d'un sanglier - dans la forêt même où mourut Gaston Fébus - firent découvrir la source de Salies-de-Béarn.
« Si je n'y étais pas mort, personne n'y vivrait » dit le sanglier du blason de Salies. Et c'est peut-être vrai.
Si, au terme de la plus éblouissante des vies, Gaston Fébus n'était pas mort à l'Hôpital d'Orion, tout près de Sauveterre, qu'aurait fait Pierre Tucoo-Chala de sa rage de chercher, de savoir, de comprendre et de transmettre ?
Pierre Tucoo-Chala doit beaucoup à Gaston Fébus.
Mais, autre question, si Pierre Tucoo-Chala n'était pas. n'avait pas.
Qu'en serait-il, aujourd'hui, de Gaston Fébus, et qu'en saurait-on ?
Gaston Fébus doit beaucoup à Pierre Tucoo-Chala.
« Gaston Fébus Prince des Pyrénées », c'est cinquante ans de recherches, de mise au point.
Cinquante ans de passion d'un grand historien.
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