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Le 23 septembre 1904 s'éteignait à Nancy Emile Gallé, âgé de 58 ans, des suites d'une longue maladie, diagnostiquée à l'époque comme une "anémie pernicieuse progressive".
Pour célébrer cet anniversaire, le musée propose une manifestation centrée sur l'ultime chef-d'oeuvre du verrier, que ses descendants offrirent au musée en 1990 : La Main aux algues et aux coquillages.
Grâce à l'extrême générosité du musée de l'École de Nancy, les trois exemplaires actuellement connus de ce modèle seront réunis. Le propos de l'exposition est d'analyser la genèse de cette oeuvre et de tenter de répondre aux nombreuses questions que soulève son caractère étrange et ambigu. Sans aucun doute la dualité vie - mort dont elle est imprégnée est liée à la situation personnelle de l'artiste. Cependant en dépit de son caractère exceptionnel, La Main se rattache à tout un courant de l'inspiration de Gallé, celui nourri par le monde de la mer. Cette thématique prend un relief particulier à partir de 1900. Dès lors les créations se succèdent. Une quinzaine d'entre elles provenant des prestigieuses collections de Sa Majesté la Reine de Danemark, du Kunstindustrimuseet de Copenhague, du Kunstmuseum de Dusseldorf, de la Fondation Neumann à Gingins, du musée des Arts décoratifs de Paris sera présentée aux côtés de pièces inédites.
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