Des idées de lecture pour ce début d'année !
Bacon passait pour être, parmi les peintres vivants, l'un des plus chers au monde.
Y a-t-il là seulement un effet de commerce ou de mode ? Cette pauvreté foncière de l'être humain que ses toiles nous font toucher à même la peau n'a pas de prix. Le rachat d'une telle misère est à la limite impossible. L'horreur dans la beauté, la magnificence dans la douleur cette fascination ambiguë prend là sa source. L'être humain y est peint désespécé, en perdition de son appartenance à l'espèce humaine.
Michèle Monjauze, familière de la psychothérapie des grands buveurs (La Problématique alcoolique, In press), étudie à travers Bacon les paradoxes propres à l'alcoolique créateur. Didier Anzieu, psychanalyste, auteur du Corps de l'oeuvre, du Moi-peau, de Beckett, voit dans la peinture de Bacon un renouveau de la pensée empiriste anglaise, dont il montre la parenté avec l'oeuvre romanesque de Beckett et l'oeuvre théorique du psychanalyste Bion.
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Des idées de lecture pour ce début d'année !
Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
A gagner : la BD jeunesse adaptée du classique de Mary Shelley !
Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."