"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Deux ans après son départ de Forestelle, Coline ne sait pas si elle sera un jour en mesure dÂ'y revenir. Mais, lorsquÂ'elle reçoit une invitation de la part des plus hautes sphères du pouvoir de ce monde parallèle, sa mère finit par accepter de lui rendre le Mantel dont elle a besoin pour retourner là-bas. Accompagnée dÂ'Esteban, elle retrouve un monde qui nÂ'est pas aussi accueillant que dans son souvenir. Des fanatiques hostiles aux Terriens seraient à lÂ'origine de la disparition de la Liante de Preciosie, cité aussi froide que les pierres précieuses quÂ'elle produit. Très vite, ils comprendront que dans lÂ'ombre se trament de bien sinistres complots.
J'ai lu pas mal de trilogie (U4, Autre Monde...) beaucoup de ces romans m'ont plus et transportés dans un monde ou j'aime plonger. Forestelle fait parti de ces romans, pleins d'aventure, de rebondissements, avec un monde merveilleux et plein de mystère. L'histoire est palpitante, et l'on ne s'ennuie pas un seul instant. Les personnages sont très attachants et c'est difficile de devoir se séparer de personnages en fil de l'histoire.
J'ai hâte de retrouver cet univers pour le 3e et dernier tome : Les fidèles. Mais en même temps j'éprouve un peu de tristesse, car ce sera le dernier volume. Il est difficile de trouver ce type de roman, aussi bien écrit, addictif et ou l'histoire ne perd pas son souffle.
https://www.bejiines.fr/2020/06/livre-forestelle-2-preciosie.html
Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du second tome d'une saga pour le moment juste extraordinaire à mes yeux, j'ai nommé Forestelle.
Dans ce tome deux, Aline Maurice nous embarque de nouveau dans son univers incomparable à aucun autre et tout bonnement enchanteur. Sauf que, cette fois-ci, direction Preciosie comme le titre de l'ouvrage l'indique ! Et si dans un premier temps, j'étais aussi excitée qu'une puce à l'idée de m'aventurer dans les rues d'une autre grande Cité d'un monde imaginaire que j'aime tant, force est de constater que j'ai vite déchanté car l'accueil et la gentillesse, ce n'est définitivement pas le propre de cette ville qui serait plutôt l'incarnation parfaite de la corruption, de la cupidité et de la cruauté. De quoi avoir envie d'y séjourner, donc.
Néanmoins, malgré toutes les épreuves en apparence purement et simplement insurmontables que nos protagonistes vont devoir affronter dans ce tome-ci, je ne ressors pas dégoûtée de Forestelle avec ce tome deux, loin de là ! Au contraire, je suis à ce point tombée amoureuse de ce monde soi-disant parallèle au nôtre (j'aimerais tellement que ce soit vrai, croyez-moi) que tout au long de ma lecture, mon seul et unique désir était de protéger cette formidable et époustouflante contrée de toutes mes forces contre les nombreux dangers qui se révèlent dans ce second tome et qui annoncent une guerre sans merci entre le bien et le mal. Vous devinez aisément quel camp j'ai choisi, je suppose ! Bref, ce que j'essaye de vous expliquer avec toute ma touchante (n'est-ce pas ?) maladresse, c'est que Forestelle est un endroit d'une magie et d'une consistance telles à nos yeux qu'il fait naître en nous au fil des pages qui se tournent le désir impérieux de se battre pour sa survie et sa sécurité, de déployer toutes les armes à notre disposition, si maigres en nombre soient elles, pour préserver sa beauté pure et sa singularité, ce qui rend son existence nécessaire, pour ne pas dire vitale. Personnellement, j'ai vu la menace pesant sur Forestelle comme une vaste allégorie des propres tourments qu'est en train de subir notre propre planète bleue à cause de la surproduction, de l'exploitation massive et indécente de ses précieuses ressources, tout ça pour une histoire d'économie qui doit tourner, en clair pour une affaire d'argent, encore et toujours d'argent, ou celui qui régit le cœur et les ambitions des grands comme des petits hommes de ce monde et qui nous empêche de comprendre que tout ce qui brille n'est pas forcément d'or (merci J.R.R. Tolkien pour cette parole d'une immense sagesse), ou plutôt que le véritable or, le seul dont nous devrions véritablement nous soucier, est en réalité essentiellement vert, brun et bleu. À l'image de Forestelle, en somme, qui place la Nature au centre de toute chose. Ce récit épique, ce n'est pas juste celui de héros aux incroyables mantels devant assurer la sauvegarde d'un monde fantasmagorique dont la grandeur et la splendeur dépasse nos rêves les plus fous ; c'est avant tout la bataille rudement menée pour leur terre et leurs valeurs par des êtres humains à la base tout ce qu'il y a de plus ordinaires, qui possèdent comme nous leurs doutes, leurs failles, leurs angoisses, en outre une peur panique et dévorante de ne pas être à la hauteur. Et pourtant, ils parviennent à faire preuve d'imagination, d'ingéniosité, d'entraide et ainsi à se surpasser, à surmonter les obstacles et à accomplir leur destinée au mieux. À nous désormais, authentiques Terriens, de faire de même.
Bon, passons la leçon de morale et la réflexion philosophique profonde et parlons des personnages de cette folle aventure. C'est simple : je les adore tous autant qu'ils sont ! Rien d'étonnant à cela, vu que l'on retrouve ici la plupart des protagonistes du premier tome. Et ces derniers, vous l'aurez sans doute compris, sont toujours aussi intéressants à suivre. Il faut dire en même temps qu'ils sont tellement bien construits, les "gentils" comme les "méchants" étant chacun dotés d'une personnalité très marquée et complexe, avec sa part d'ombre et de lumière plus ou moins dominante en fonction des individus. Pour ma part, si j'ai été absolument ravie de retrouver mes petits Colline et Esteban chéris, qui ont résolument bien grandi et dont l'improbable relation au départ n'a fait que se développer pour se transformer en une solide complicité qui a su me toucher en plein cœur, ce ne sont cependant pas eux qui m'ont le plus agréablement surprise et conquise mais en réalité, le personnage qui est parvenu à accomplir ce miracle est celui dont j'attendais tout simplement le moins, autant en terme de prise de conscience que de comportement. Celle (car oui, il s'agit d'une femme) qui aura donc réussi à me faire décrocher la mâchoire et à me prouver que je l'avais clairement mal jugée d'après mes aprioris forgés suite à ma lecture du premier tome, c'est Jehanne ! En effet, il m'avait été tout ce qu'il y a de plus difficile de tolérer l'attitude extrêmement condescendante et hostile de la jeune adolescente envers notre pauvre Colline dans le tome un. Mais force est d'admettre que Jehanne a bien changé, et pour le mieux, fort heureusement ! Très sincèrement, j'avais peur qu'Aline Maurice nous la fasse basculer du côté obscur mais il n'en fut in fine rien. Dans ce tome-ci, Jehanne va apprendre à embrasser son destin d'enchanteresse, autrement dit une vie qui ne promet d'être des plus joyeuses et aisées au vu de la lourde tâche reposant sur les épaules de telles magiciennes, à savoir garantir la paix et l'harmonie, la survie tout simplement, du monde de Forestelle et de son âme entre autres choses. Sujettes au mépris et à la méfiance d'autrui alors que les enchanteresses savent se montrer indispensables en de moult occasions, traitées comme des parias quand on est bien soulagés de les avoir sous la main pour nous porter secours dès que le besoin s'en présente (autant dire souvent), je pouvais ainsi tout à fait comprendre que Jehanne ne veuille pas d'un tel fardeau pour tout quotidien. Je me suis donc retrouvée sur la même longueur d'onde que notre belle et fougueuse citoyenne de Civerte tout au long de l'intrigue. J'ai éprouvé son chagrin, sa révolte, et j'ai également été extrêmement fière de constater de mes propres yeux son épanouissement total dans l'art de la magie suite à sa prise de conscience quant à la nécessité de sa position et du rôle crucial qu'elle pourrait jouer à l'avenir dans la préservation de Forestelle. En clair, Jehanne est à mon sens un sacré petit bout de femme qui n'en a pas fini de nous surprendre positivement, retenez bien ces paroles. Un autre personnage qui m'a aussi fascinée tant par l'effroi glaçant qu'il a suscité en moi que par l'étonnante empathie et compréhension que j'ai pu éprouver pour lui à certains moments donnés, c'est Isarn. Comme pour dans le premier tome, je ne sais absolument pas comment me positionner vis-à-vis de ce personnage. Dois-je le haïr ? Le blâmer ? Ou au contraire, le plaindre ? Les sentiments que j'éprouve à son égard sont à ce point opposés que je ne sais plus quoi en penser. Je suis purement et simplement perdue quand on en vient à Isarn. Une chose est sûre, c'est qu'on ne sait jamais à quoi s'attendre avec un énergumène de cet acabit ! Pour tout vous avouer, je n'ai absolument aucune idée de comment son histoire va se terminer, de quelles décisions il va prendre lors du dénouement final et je suis juste impatiente de le découvrir...
Pour conclure, je ne peux que vous encourager à vous plonger dans la lecture de cette prodigieuse série livresque qu'est Forestelle ! Non seulement les couvertures signées Tiphs sont juste magnifiques et représentent à merveille cet univers unique en son genre tel que je me l'imagine mais l'histoire en vaut également indéniablement le détour. Aline Maurice a su créer un monde et des protagonistes juste saisissants et qu'on ne voudrait jamais quitter. De mon côté, je redoute déjà la lecture du troisième et dernier tome quand il sortira car je sais d'avance que mon cœur ne s'en remettra pas. Forestelle fait désormais partie de mes sagas chouchoutes, incontournables, que je porterai en moi pour toujours et à jamais. Et si jamais c'est l'épaisseur des livres qui vous freine dans votre découverte de cette ensorceleuse saga, rassurez-vous, ils se lisent en réalité comme on avalerait une bouchée de pain, foi de Nanette ! C'est là entre autres le pouvoir magique de la plume d'Aline Maurice : les pages se tournent toutes seules avant même que vous ayez le temps de dire "OUF !" Faites confiance à votre vieille Nanette, vous ne le regretterez pas !
Après avoir découvert Forestelle par accident dans le tome 1 et être retournée auprès de sa mère après de nombreuses aventures, Coline se morfond un peu sur Terre.
Deux ans ont passé et elle ne rêve que d'y retourner. le mantel est réparé mais sa mère ne souhaite pas la voir repartir vers le danger.
Mais les circonstances et surtout une invitation de la Cour des Justes vont faire pencher la balance en sa faveur.
Hélas les souvenirs de Coline ont un peu enjolivé les choses. Forestelle a changé.
Ici encore nous retrouvons le récit choral du tome 1. Cette alternance apporte une bonne dynamique au récit. Retrouver certains des personnages comme Esteban ou Isarn donne aussi un sentiment de retour aux lecteurs. L'histoire ici est plus sombre et Coline a bien grandi. On ne retrouve plus la gamine un peu hautaine mais une jeune femme avec des principes et des règles qu'elle entend suivre. Son apprentissage complexe va aussi lui apporter beaucoup.
C'est encore un tome plein de magie et d'aventure. Un tome qui nous pousse vers une fin pleine de rebondissements et d'enjeux dramatiques. Une fin qui donne envie cette fois encore de lire le dernier tome de cette trilogie en compagnie de ces personnages attachants et profonds.
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